Les membres de Global Chance

Cinq membres fondateurs sont à l’origine de la création de Global Chance en 1992 :
Martine Barrère, Benjamin Dessus, François Pharabod, Arthur Riedacker et Philippe Roqueplo.

L’association compte aujourd’hui une quarantaine de membres :

Samir AllalSophie Attali (Secrétaire) – Henri BaguenierCarine BarbierMagali BardouMartine BarrèreArnaud BéginAndré BerlandEdgar Blaustein (Trésorier) – Aurélien BoutaudJean-Marie BromLoïc ChappozBertrand ChâteauMichel Colombier (membre du CA) – Pierre CornutZephyr DessusBernard DevinSandra Edou MagninCristine FassertHélène GassinMarie Ghis MalfilatreNatacha GondranStéphane HisJean LabrousseMichel LabrousseBernard Laponche (Président) – Thierry de LarochelambertJosé LopezNina LopezYves Marignac (membre du CA) – André MarquetPhilippe MenanteauChristophe Milin (membre du CA) – Benoit PraderieBéatrice QuenaultPierre RadanneJean-Claude RayMaëlle RichardArthur RiedackerJacques RoturierAndreas RudingerOlivier SidlerYouba SokonaJean-Philippe ThomasKenya TillersonLaurence TubianaBertrand ThuillierJean-Luc ThierryClaire WeillJean-Luc WingertMarie-Christine ZelemJean-Claude ZerbibNatalia Zugravu-Soilita

BIOGRAPHIES

Samir Allal est directeur de l’Institut Universitaire Technologique (IUT) de Mantes en Yvelines, maître de conférence à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines et chercheur au Centre d’Économie et d’Éthique pour l’Environnement et le Développement Durable (Unité Mixte de recherche IRD/UVSQ). Il est chargé de mission pour le développement des relations de l’université de Versailles avec les partenaires méditerranéens et la Francophonie. Il est également président du comité d’organisation et du comité scientifique de l’Université Méditerranéenne d’Été (UMET) sur l’énergie et le développement durable.

[Découvrez les publications de Samir Allal hébergées sur Global-Chance.org]

[Rédaction biographie : mars 2008]

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Sophie Attali est titulaire d’un DEA en Science et Technique de l’Environnement ( ENPC - UPVM - ENGREF), d’un DESS en Développement et Coopération ( Université PARIS I - Sorbonne ) et d’un troisième cycle en Sciences Politiques (Magistère de Relations Internationales, Université Paris I - Sorbonne). Elle a développé une expertise sur les politiques d’efficacité énergétique, particulièrement pour les biens de consommation courants consommant de l’électricité. Elle est aujourd’hui consultante indépendante et ses 20 années d’expérience couvrent :
• La "transformation des marchés" : élaboration de politique et mise en œuvre de projets d’achats coopératifs, d’étiquetage et labélisation des produits, de formation des décideurs et des professionnels, campagnes de communication ;
• Le cadre institutionnel Européen : Directive Étiquetage, Éco-conception, Services énergétiques, processus de normalisation ;
• La maîtrise de la demande d’électricité : recherche en amont sur les mécanismes de MDE, élaboration de programmes et mesures de MDE.
Ses récentes activités incluent une participation en tant que Panel Leader à l’école d’été de l’eceee 2015 - Panel sur les politiques produits et ICT (avec C. Dalhammar de l’Université de Lund), une participation à l’évaluation de la Directive Européenne sur l’Étiquette Énergie (sous la direction d’Ecofys), la direction de Topten - Identification des équipements les plus économes en énergie (coordination en Europe de 15 pays, coordination en France, transfert de savoir-faire et expert pour les politiques en Chine, au Chili et en Argentine / Plus d’informations : voir www.topten.info et l’interview Comment perdre vos kilowatts superflus ?).
Elle est auteure ou co-auteure de nombreux articles régulièrement présentés dans les conférences spécialisées sur la maîtrise de la demande d’électricité (ACEEE, eceee, EEDAL) et de l’ouvrage Maîtrise de l’énergie pour un monde vivable (avec Bernard Laponche, Michel Colombier et Bernard Jamet, Éd. iCE, 1997).

[Rédaction biographie : octobre 2016]

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Henri Baguenier, docteur ès Mathématiques, travaille depuis une trentaine d’années dans les secteurs de l’économie de l’énergie et de l’environnement. Il a ainsi accumulé une longue expérience des secteurs énergétiques, en particulier de l’Amérique Latine. Il est actuellement professeur à l’Université Paris X – Nanterre et à l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN) du Commissariat à l’Énergie Atomique (CEA), et membre de la European Small Hydro Association (ESHA). Il a par ailleurs été de 1985 à 1989 conseiller du Secrétariat d’État à l’Énergie portugais, et il est actuellement membre du Comité Consultatif de la Recherche dans le secteur de l’Énergie pour le Secrétariat d’État à la Recherche Scientifique portugais et directeur du CEEETA (Centro de Estudos em Economia da Energia dos Transportes e do Ambiente - Portugal).

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[Rédaction biographie : mars 2008]

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Carine Barbier est titulaire d’un DESS Économie et politique de l’énergie (Université Paris X Nanterre) et spécialiste des questions prospectives de long terme dans le champ Énergie / changement climatique et de leurs implications en terme de politiques publiques. Après avoir été chargée d’études sur le thème de l’électrification rurale en Afrique au sein du Groupe de Recherche et d’Échanges Technologiques (GRET), une association de coopération internationale, elle est entrée en 1992 au CNRS. Elle y a fait partie de plusieurs programmes interdisciplinaires de recherche successifs (PIRSEM, Écotech et Écodev), où elle a travaillé sur la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables, en particulier dans le cadre du Club d’Ingénierie Prospective Énergie et Environnement (CLIP). En 2002, elle a été mise à disposition de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI), en tant que chargée d’études Villes et énergie. Axée sur les pays en développement, sa mission au sein de l’IDDRI s’est structurée autour de deux thèmes principaux : Énergie et changement climatique / Services essentiels en milieu urbain. À ce titre, elle a coordonné plusieurs projets relatifs à la problématique de l’impact des choix d’infrastructures et de développement urbain sur l’environnement global et publié un certain nombre de publications sur ce thème.

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[Rédaction biographie : juin 2011]

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Magali Bardou est agrégée en Géographie et ancienne élève de l’École Normale Supérieure de Fontenay Saint-Cloud. Après avoir obtenu en 1997 un DEA « Environnement : temps, espaces, sociétés », elle a été chargée de TD à l’Université de Paris I de 1998 à 2000. Ses travaux de recherches au cours de cette période ont porté sur les changements climatiques, et en particulier sur l’articulation entre savoir scientifique et problématique socio-politique. En 2001, elle a rejoint le Ministère de l’environnement comme chargée de mission « Veille scientifique » et Secrétaire permanente de la Commission française du développement durable. Rédactrice en chef de la lettre de veille et d’information scientifique du Ministère jusqu’à 2004, elle a également organisé en 2002 la Conférence de citoyens « Changements climatiques et citoyenneté ». Depuis 2004, elle est chargée de mission « Territoires » au Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire. Elle se consacre à ce titre essentiellement à l’harmonisation et au suivi des Agendas 21 locaux. Elle a par ailleurs publié en 2006 un ouvrage grand public consacré au défi climatique et intitulé Ça va chauffer ! (avec Judith Raoul-Duval, Éd. Gulf Stream, Coll. Le livre citoyen).

[Rédaction biographie : mai 2008]

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Martine Barrère est décédée le 30 septembre 1995 à Paris. Docteur ès sciences, elle avait commencé sa carrière au Commissariat à l’Énergie Atomique où elle s’est consacrée à la physique nucléaire et à la neutronique des réacteurs rapides. Elle devient ensuite enseignante au Sénégal, puis professeur de physique à la faculté d’Orléans. En 1971, elle rejoint la rédaction de La Recherche : préoccupée par l’explication des enjeux de la science que par la vulgarisation proprement dite de ses résultats, elle anime et développe une rubrique "Science et politique" qui contribuera au succès et à la notoriété du journal. Elle réalise de nombreuses enquêtes, notamment sur l’affaire du volcan de la Soufrière en 1977, sur le nucléaire, sur les tests de dépistage du sida, sur la fraude scientifique, sur la science dans les pays en développement. En 1989, elle devient conseillère éditoriale de La Recherche, revue qu’elle est contrainte de quitter en décembre 1990 à la suite d’un désaccord avec la nouvelle direction. Devenue journaliste indépendante, elle travaille alors pour de nombreux médias, notamment le Monde et le Monde Diplomatique, multiplie les collaborations avec divers organismes (CNRS, Cité des Sciences...) et enseigne le journalisme scientifique à l’université Paris VII. A l’occasion de la conférence de Rio, elle coordonne l’ouvrage collectif Terre, patrimoine commun (Éd. La Découverte). À la suite du fameux « Appel de Heidelberg » lancé a Rio par des scientifiques décidés à défendre une vision farouchement positiviste du "progrès", elle organise sur place un contre-appel et, quelques mois plus tard, un débat intitulé « Vous avez-dit progrès ? » au sein de l’AITEC (Association internationale des techniciens, experts et chercheurs). Membre des associations 4D (Dossiers et débats pour le développement durable) et du CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale), Martine Barrère était également devenue peu avant son décès présidente de la toute jeune association Forum Plutonium.

[Rédaction biographie : mars 2008]

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Arnaud Bégin est ingénieur de Polytech’Lille. Il est actuellement en invalidité à la suite de faits de harcèlement moral en entreprise. Il a travaillé comme navigateur aérien dans l’aéronautique navale et a totalisé 1000 heures de vol sur Bréguet Atlantique entre 1992 à 1998. Il rejoint EDF comme « rondier » en 1998.

En 2002, il décide de reprendre des études d’ingénieur et obtient son diplôme en 2006. Puis ll devient Chef d’Exploitation en charge du fonctionnement de deux réacteurs nucléaires à la centrale de Cattenom (57). Après avoir travaillé 17 ans sur des sites nucléaires, il rejoint les services centraux et occupe le poste d’inspecteur à l’Inspection Nucléaire (IN) de 2015 à 2018.

Durant cette période, il va auditer 80% du Parc Nucléaire sur le domaine de la Sûreté des réacteurs, et de la formation du personnel de la conduite des tranches nucléaire. Il audit aussi les différents domaines en lien avec le fonctionnement des sites. Il a ensuite occupé un poste de cadre supérieur comme Chef de Service Délégué au service Ingénierie de la centrale de Chooz dans les Ardennes (N4). En 2021, il devient « Expert Ingénierie de Sûreté » sur le site nucléaire de Paluel (76 – Seine Maritime) avant de basculer en invalidité Catégorie 2. Il a une bonne connaissance de la sûreté des sites 900 MW, 1300 MW, N4 et de l’EPR. Il a une appétence pour la sûreté et le fonctionnement des tranches nucléaires. Il commence en 2023 une licence de droit à la Sorbonne et travail en parallèle comme professeur de mathématique et de physique en lycée professionnelle. Il fait partie de la commission "énergie" d’EELV depuis 2022. Il est membre de Global Chance depuis février 2024.

[Rédaction biographie : février 2024]

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André Berland

[Rédaction biographie :]

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Edgar Blaustein, économiste, spécialiste des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie, est actuellement consultant en politique énergétique. Initialement diplômé en mathématiques (Bachelor of Arts, Cornell University, New York), il a d’abord travaillé dans le secteur industriel en Californie, puis dans le domaine des systèmes informatiques, à Paris, au cours des années 80. Il a ensuite été Conseiller Technique Principal au sein de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), avant de s’orienter vers le développement durable et les énergies renouvelables. À ce titre, il a réalisé de nombreuses missions, pour l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), pour le Ministère des Affaires Étrangères, pour le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), mais aussi pour la Commission européenne (DG XII, DG TREN) et le Parlement européen. Entre autres publications, il a édité avec Peter Radgen Compressed Air Systems in the European Union : Energy, Emissions, Savings Potential and Policy Actions (Éd. Log_X, Stuttgart, 2000) et il est l’auteur de Overcoming institutional barriers to improved public transport : the example of the PDU (urban mobility scheme) in France (en collaboration avec E. Bouscaud, Éd. ECEEE, 2001) et de Building energy labelling in existing buildings (en collaboration G. George Henderson et K. Tillerson, Éd. ECEEE, 2001).

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[Rédaction biographie : mars 2008]

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Aurélien Boutaud est environnementaliste, consultant indépendant et chargé de cours dans plusieurs universités et écoles d’ingénieurs. Il est notamment l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée « Le développement durable : penser le changement ou changer le pansement ? » et d’un ouvrage sur l’empreinte écologique (La Découverte, 2009 - en collaboration avec Natacha Gondran). (biographie complète à venir)

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[Rédaction biographie : juillet 2013]

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Jean-Marie Brom est Docteur en physique des hautes énergies et directeur de recherche en physique nucléaire et corpusculaire au Département de Recherches Subatomiques (DRS) de Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS / Université de Strasbourg). Opposant précoce au programme électronucléaire français et notamment à la centrale de Fessenheim, il a rejoint dès 1976 le Groupement des scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN) fondé en 1975 dans le prolongement de « L’Appel des 400 », initié par un groupe de jeunes physiciens nucléaires de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) et qui, après avoir souligné que « la politique [énergétique] actuellement menée ne tient compte ni des vrais intérêts de la population ni de ceux des générations futures, et qu’elle qualifie de scientifique un choix politique », appelait la population française « à refuser l’installation [des centrales nucléaires] tant qu’elle n’aura pas une claire conscience des risques et des conséquences. » En tant que membre du GSIEN, Jean-Marie Brom a en particulier été associé aux missions d’expertise indépendante mandatées, à l’occasion des deux dernières « visites décennales » de la centrale de Fessenheim (1999-2000 puis 2009-2010), par la Commission Locale de Surveillance (devenue à partir de 2009 « Commission Locale d’Information et de Suivi » - CLIS). Il a également en 2013 été nommé, en tant que chercheur et chargé de cours « Énergies et Développement Durable » à l’Université de Haute-Alsace mais aussi en tant que militant anti-nucléaire, au Comité de pilotage de la conférence de citoyens mise en place pour “sauver” in extremis le débat public sur le projet Cigéo (création d’un stockage réversible profond de déchets radioactifs à Bure en Meuse/Haute-Marne). Membre de de 2003 à 2013 du conseil d’administration du Réseau Sortir du Nucléaire, il a publié dans Le Monde en 2005 avec Stéphane Lhomme - alors porte-parole du Réseau - une tribune dénonçant le prix Nobel de la paix « indécent » attribué à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Après avoir été de 2001 à 2008 élu municipal d’opposition à Strasbourg avec Les Verts, Jean-Marie Brom a quitté en 2013 le mouvement Europe Écologie - Les Verts pour rejoindre Le Parti de Gauche. À ce titre et dans la perspective des élections présidentielles et législatives de 2017, il a co-animé le groupe de travail « Énergie » de La France insoumise, dont le livret-programme « 100% Énergies Renouvelables en 2050 », face au manque d’ambitions et de moyens mis en œuvre dans le cadre de la loi de transition énergétique, préconise une sortie rapide du nucléaire, incluant l’abandon du « grand carénage », des EPR de Flamanville et d’Hinkley Point, mais aussi du projet Cigéo.

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[Rédaction biographie : juillet 2017]

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Loïc Chappoz est pilote de ligne depuis 2004. Préoccupé par le manque d’efficacité de l’aviation civile, il crée l’Association pour le développement durable dans l’aviation civile (ADDAC) en 2006. Cette ONG indépendante rassemblait des professionnels de l’aviation civile et avait pour but de diminuer les consommations de carburant en optimisant l’utilisation des infrastructures existantes. En 2009, il entame un changement de trajectoire professionnelle et débute un master en environnement et développement durable à Sciences Po, durant lequel il s’intéresse plus particulièrement aux questions de politiques climatiques et énergétiques. En 2011, à l’occasion d’un stage à l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI), il conduit une comparaison des politiques d’efficacité énergétique allemandes et françaises, publiée dans le numéro 30 des cahiers de Global Chance. Il a repris mi-2011 son poste de pilote tout en entamant des activités de conseil en efficacité énergétique.

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[Rédaction biographie : octobre 2012]

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Bertrand Château

[Rédaction biographie :]

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Michel Colombier, ingénieur agronome, est titulaire d’une thèse d’économie sur l’électrification rurale en France. Il a travaillé au CEETA (Centro des Estudos em Economia da Energia, dos Transportes e do Ambiante - Portugal), avant de rejoindre l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), où il a été en charge des relations avec l’Europe centrale jusqu’en 1992. Il devient alors conseiller auprès du Ministre délégué à l’énergie, fonction au titre de laquelle il participe, entre autres responsabilités, au processus interministériel d’élaboration d’un « programme français de lutte contre l’effet de serre ». Il travaille ensuite au sein du bureau d’études ICE (International Conseil Energie), dont il prend la direction en 1997. Depuis 2001, Il est directeur scientifique et coordonnateur des programmes sur le climat à l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI), dont il est l’un des fondateurs. Ses compétences et son expérience en matière d’énergie et de climat lui ont par ailleurs valu d’être nommé au conseil scientifique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) de 1997 à 2007 et sollicité pour des activités d’enseignement au sein de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris), de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN, Saclay), de l’Institut d’Économie et de Politique de l’Énergie (IEPE, Grenoble), etc. Il est l’auteur de nombreuses publications sur l’énergie et le climat, dont, au cours de ces dernières années, Le développement dans les négociations climat (avec Hubert Kieken et Mustapha Kleiche, in « Regards sur la terre 2007 », Éd. Les presses de Sciences Po, 2007), Emissions trading under the Kyoto Protocol : How far from the ideal ? (avec Richard Baron, in « Climate Change and Carbon Markets : A Handbook of Emissions Reduction Mechanisms », Farhana Yamin, Earthscan, 2005), et Construire l’action collective sur le climat, entre éthique et accord coopératif, in « Éthique, énergie et développement durable », Liaison Énergie Francophonie n°62, Éd. IEPF, 2004).

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[Rédaction biographie : mars 2008]

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Pierre Cornut est économiste et consultant. Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris en 1992, il s’est très rapidement orienté vers la problématique énergie-climat, en particulier dans ses dimensions Nord-Sud. Après un DEA en économie de l’énergie, il a travaillé dans le secteur de la recherche (Programme ECODEV, Institut d’Économie et de Politique de l’Énergie...), pour le compte d’administrations (Ministère de la Coopération, Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, Agence Française de Développement, Fonds Français pour l’Environnement Mondial...) et avec des organisations non gouvernementales (CDM Watch, Fondation Énergies pour le Monde, Réseau Action Climat...). Il est l’auteur de nombreuses publications, en particulier sur le Fonds pour l’Environnement Mondial et sur le mécanisme de développement propre du Protocole de Kyoto. En 2004, toutefois, après avoir publié dans Les Cahiers de Global Chance un article intitulé De l’influence du carbon lobby, dans lequel il dénonce la dérive marchande à la fois choquante et inefficace du processus international de négociation, il a mis entre parenthèses ses activités de conseil dans ce domaine. Il continue néanmoins d’intervenir dans le cadre de débats publics et donne des cours sur les négociations climat, le Protocole de Kyoto et la finance carbone à l’Institut d’Études Politiques de Lyon, à l’École des Mines de Saint-Etienne et au Centre International d’Études pour le Développement Local (Lyon). Il est par ailleurs l’auteur de Changements climatiques et transports - Manuel de recommandations à l’attention des acteurs territoriaux (Réseau Action Climat, 2007) et webmestre du site de Global Chance.

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[Rédaction biographie : mars 2008] - [mise à jour : janvier 2012]

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Benjamin Dessus est décédé le 6 octobre 2019. Ingénieur et économiste, il avait débuté sa carrière aux laboratoires de Marcoussis dans le domaine l’électronique quantique et des lasers avant de rejoindre les Etudes et Recherches d’Electricité de France pour y monter un laboratoire de métrologie optique. En 1982, à la création de l’AFME (Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie, devenue ADEME), il avait pris la direction des services techniques de cette agence qu’il devra quitter en 1987 pour rejoindre le CNRS où il assumera jusqu’en 2001 la direction de plusieurs programmes interdisciplinaires de recherche (PIRSEM, Ecotech, ECODEV) consacrés aux problèmes d’énergie et d’environnement. Parallèlement, il contribuera de manière décisive à la formulation de la stratégie climat du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) – dont il fut membre du Scientific and Technical Advisory Pannel (alors présidé par Robert Watson) de 1991 à 1994 – avant de présider le conseil scientifique et technique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) de 1994 à 2003. Spécialiste reconnu des questions énergétiques et en particulier du nucléaire (rapport Charpin-Dessus-Pellat relatif à l’Étude économique prospective de la filière électrique nucléaire en juillet 2000), Benjamin Dessus a publié de nombreux ouvrages accessibles au grand public : So Watt ? L’énergie, une affaire de citoyen (avec Hélène Gassin, Éd. de L’Aube, 2004) ; L’énergie solaire (avec F. Pharabod, Collection Que sais-je ? PUF, 1996) ; Énergie : un enjeu planétaire (Éd. Belin, 1996) ; Pas de gabegie pour l’énergie (Éd. de l’Aube / Éd. Charles Léopold Mayer, 1994) ; Atlas des énergies pour un monde vivable (Éd. Syros, 1994) ; Stratégies énergétiques pour un développement durable (Éd. Charles Léopold Mayer, 1993).

[Découvrez les publications de Benjamin Dessus hébergées sur Global-Chance.org]

[Rédaction biographie : mars 2008]

Adendum [2018] : depuis la mise en ligne du site en 2008, Benjamin Dessus a publié les deux ouvrages suivants :

En finir avec le nucléaire. Pourquoi et comment
Benjamin Dessus et Bernard Laponche, Édition du Seuil, Collection Sciences, Octobre 2011, 176 pages

Déchiffrer l’énergie
Benjamin Dessus, Éd. Belin, octobre 2014, 384 pages

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Zephyr Dessus Diplômé de Sciences Po Lille en affaires européennes et internationales, Zéphyr Dessus est actuellement conseiller du président de la Croix-Rouge française.
Auparavant, il a travaillé au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, dans la sous-direction de l’Europe balkanique, à l’Assemblée nationale en tant qu’attaché parlementaire, ainsi qu’à la présidence de la République, au sein du pôle "Affaires globales" de la cellule diplomatique.

[Rédaction biographie : mars 2024]

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Bernard Devin possède une expérience de plus de 40 années dans le domaine du développement de l’Énergie Solaire, débutant au Congrès solaire de la FAO de 1961. Chercheur au CEA, il y a mis en place une équipe de modélisation et d’essais de systèmes solaires thermiques et thermodynamiques dans les années 70. Son expérience avec les pays en développement débute en 1975 avec le programme solaire Franco-Égyptien qui a abouti à la mise en place d’une Joint-Venture industrielle de chauffe eau solaires. En 1980, on lui confie la responsabilité de la coopération internationale au Commissariat à l’Énergie Solaire (COMES), puis à l’Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie (AFME) et à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). À son actif, le développement d’accords avec la Tunisie, l’Équateur, la Chine, l’Inde, l’espace latino-américain, mais aussi des réalisations pilotes en Afrique et le programme PPER au Maroc. À partir de 1986, il se spécialise dans les questions de développement, dans le cadre de l’aide bilatérale française, du Programme des Nations Unies pour le Développement et de la Banque Mondiale (séminaire de Marrakech en 1995 sur le changement d’échelle dans l’électrification rurale décentralisée). Sur proposition française, il a été élu membre du comité d’expert des Nations Unies en 1994 puis au Comité de l’Énergie et des Ressources Naturelles pour le Développement (CENDR) qui lui a succédé en 1999. Ce comité a fait la proposition que la question « énergie » fasse désormais l’objet de la Commission du Développement Durable des Nations Unies (CDD). Il a piloté la préparation des propositions européennes lors de la Présidence Française de l’Union qui a précédé la CDD 9 de 2001.

[Découvrez les publications de Bernard Devin hébergées sur Global-Chance.org]

[Rédaction biographie : mars 2008]

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Sandra Edou Magnin

[Rédaction biographie :]

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Christine Fassert. Socio-anthropologue, elle a soutenu sa thèse de doctorat au sein du CETCOPRA sous la direction d’Alain Gras et de Sophie Poirot-Delpech à Paris 1 Sorbonne.

Elle s’intéresse aux stratégies politiques et institutionnelles de la gestion des risques et à leurs conséquences sur les populations et les environnements, et notamment aux processus de production de connaissances et au rôle de la science. Elle est membre depuis 2018 du Science and Democracy Network (Harvard Business School).

De 2012 à 2020, elle a coordonné au sein de l’IRSN un programme de recherche sur les conséquences sociales et politiques de l’accident nucléaire de Fukushima au Japon. L’enquête de terrain, réalisée en partenariat avec le Medialab de Sciences Po (Reiko Hasegawa) et l’université Tokyo Tech (Masashi Shirabe) ainsi qu’avec la doctorante Rina Kojima (LATTS) a permis de rassembler un corpus important d’entretiens et d’observations dans la Préfecture de Fukushima, lors d’une dizaine de missions. Il s’agissait d’étudier l’impact pour les habitants de l’accident, mais aussi d’explorer l’articulation entre la définition d’une politique de gestion des conséquences de l’accident au niveau national et sa déclinaison dans différentes communes de la Préfecture de Fukushima. Le rôle des ONGs et les conflits et mobilisations liés à la politique post-accidentelle au Japon ont également été étudiés à travers la participation à plusieurs conférences citoyennes et actions locales de mesure de la radioactivité.

En tant que chercheure-associée au CETCOPRA (Paris 1 Sorbonne), elle a participé en 2017 au projet Nuclear Governance after Hiroshima. Atoms for War and Peace in Japan, France, and the United States 1945-1970.

Au sein du projet AGORAS, (projet ANR multipartenaires dirigé par l’Ecole des Mines de Nantes), en tant que responsable de l’action gouvernance des risques, elle a mené une enquête auprès des « contre experts » du nucléaire en s’intéressant notamment aux différences entre expertise issue de la sphère nucléaire et contre expertise indépendante.

En mission de recherche depuis Janvier 2022 au LATTS (Université Gustave Eiffel), ses travaux portent actuellement sur les redéfinitions conceptuelles des risques et des crises à l’aune des bouleversements dus au changement climatique et aux « risques combinés », et explorent notamment les vulnérabilités spécifiques des infrastructures. Retour ligne automatique
Elle enseigne la sociologie des risques à Paris 1 Sorbonne. Retour ligne automatique
Elle s’intéresse enfin au rôle de la littérature dans les figurations des risques et des catastrophes.

Publications récentes

Choses qui se passent après l’accident nucléaire. La montagne magique de Genyû Sôkyû. https://www.tokyo-time-table.com/christine-fassert-fukushima

L’accident nucléaire de Fukushima, enjeux et contestations. Christine Fassert. Retour ligne automatique
https://www.radioprotection.org/articles/radiopro/full_html/2020/01/radiopro200005/radiopro200005.html

From Risk Communication to Participatory Radiation Risk Assessment Masashi Shirabe, Christine Fassert, Hasegawa.Retour ligne automatique
https://i.unu.edu/media/ias.unu.edu-en/news/12850/FGC-WP-21-FINAL.pdf

Living in/with contaminated territories : an STS perspective. C. Fassert. Technoscienzia, 2017. Retour ligne automatique
https://www.researchgate.net/publication/324482801_Living_inwith_contaminated_territories_an_STS_perspective

The 3/11 accident and its social consequences. C. Fassert and R. Hasegawa. Retour ligne automatique
https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-fukushima-2011/fukushima-2019/Documents/IRSN-Report-2019-00178_Shinrai-Research-Project_032019.pdf

[Rédaction biographie : mars 2022]

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Hélène Gassin : Maître ès Sciences et Techniques en gestion de l’environnement, elle a été chargée de campagne Énergie à Greenpeace France de 1998 à 2006. À ce titre, elle a animé de nombreuses campagnes et initiatives : suivi de négociations internationales, lobbying lors de l’élaboration de directives européennes et de lois françaises, coordination de cycles de débats et de démarches inter-associatives, etc. Auteur de nombreux articles dans des publications telles que La Revue Durable, L’écologiste, Cosmopolitiques, Alternatives Économiques, etc., elle a publié avec Benjamin Dessus So Watt ? L’énergie : une affaire de citoyens (Éd. de l’Aube, 2004). Actuellement consultante indépendante sur la problématique énergie-environnement, elle est aussi co-animatrice de l’association Tandem – construire ensemble une culture de l’environnement.

[Découvrez les publications de Hélène Gassin hébergées sur Global-Chance.org]

[Rédaction biographie : mars 2008]

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Marie Ghis Malfilatre

[Rédaction biographie :]

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Natacha Gondran est ingénieur en Génie Énergétique de l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon et docteur en Sciences et Techniques du Déchet de l’École Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne (ENSMSE). Après un séjour post-doctoral au sein du Renewable Appropriate Energy Laboratory / Energy and Resources Group (Berkeley – University of California), elle a intégré le centre SITE (Sciences, informations et technologies pour l’environnement) de l’ENSMSE, d’abord comme ingénieur de rercherche, puis, à partir de 2005, comme maître-assistante. Fortement concernée par la problématique de la formation/transmission, elle est l’auteur de nombreuses publications, dont, en 2004, « De la pluridisciplinarité pour des ingénieurs généralistes vers une interdisciplinarité à la mesure d’ingénieurs éco-citoyens » (avec Daniel Kammen, Didaskalia, n°24), et fait partie du comité scientifique des Rencontres CNRS « Sciences et Citoyens ». Elle compte par ailleurs au nombre des rares spécialistes francophones de la notion d’empreinte écologique, sujet sur lequel elle a publié en 2009 un ouvrage de référence, L’empreinte écologique (avec Aurélien Boutaud, Éditions La Découverte, Collection Repères).

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[Rédaction biographie : janvier 2010]

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Stéphane His

[Rédaction biographie :]

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Jean Labrousse est décédé le 9 juillet 2011. Après avoir travaillé à la Météorologie Nationale et enseigné à l’École nationale de la Météorologie, il avait rejoint en 1974 le Centre Européen de Prévision Météorologique à Moyen Terme (Reading, Royaume Uni) dont il pris la direction de 1980 à 1982, avant d’être nommé directeur de la Météorologie Nationale (aujourd’hui Météo France), poste qu’il occupera jusqu’en 1986. Après un bref passage par le Conseil Général des Ponts et Chaussées (sections Recherche et Environnement), il devint en 1987 directeur du Département Recherche et Développement de l’Organisation Météorologique Mondiale (Genève), avant de rejoindre le Ministère français de la Recherche et de l’Espace dont il dirigea de 1991 à 1993 le Département Terre Océan Espace Environnement. Secrétaire scientifique du programme CEE-COST (Coopération Européenne dans le domaine de la recherche scientifique et technique) de 1994 à 1997, il a ensuite réintégré le Conseil Général des Ponts et Chaussées tout en contribuant dans le cadre de la Caisse Française de Développement et du Fonds Français pour l’Environnement Mondial à la mise en place du dispositif institutionnel français relatif à la ‘flexibilité-projet’ prévue par la Convention Climat. Jean Labrousse était ingénieur général honoraire de la Météorologie et directeur général honoraire de la Météorologie Nationale.

[Rédaction biographie : mai 2008] - [mise à jour : septembre 2011]

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Michel Labrousse est ingénieur des Arts et Métiers. Sa carrière professionnelle débute en 1966 au Commissariat à l’Énergie Atomique, où il est en charge de la conduite physique de réacteurs expérimentaux. Il prépare la mise en route d’un réacteur expérimental au Chili puis se consacre à la sûreté des réacteurs de production électrique et à la conception d’un réacteur de production de chaleur à basse température. En 1983 il rejoint l’AFME (Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie) nouvellement créée, dont il sera le chef du service économique, contribuant à la définition de la stratégie nationale de maîtrise de l’énergie par la réalisation d’études économiques, d’enquêtes et de travaux d’évaluation. Co-fondateur en 1988 de la société EXPLICIT, bureau d’études spécialisé dans la programmation énergétique, la définition de stratégies énergétiques, l’identification et l’évaluation de projets, il intervient dans de nombreuses régions en France continentale et outre-mer ainsi que dans une quarantaine de pays d’Asie, d’Amérique latine, du pourtour méditerranéen et d’Europe de l’Est. Consultant indépendant depuis 2003, il contribue à la recherche de nouvelles voies institutionnelles destinées à favoriser l’accès aux services énergétiques des populations les plus pauvres en Afrique sub-saharienne. Michel Labrousse a coordonné la rédaction et l’édition de l’ouvrage collectif Le Dossier de l’Énergie consacré à l’utilisation et à la production de l’énergie (Éditions du Seuil-Paris-1984), et collabore à Liaison Énergie Francophonie, la revue de l’Institut de l’Énergie et de l’Environnement de la Francophonie (IEPF).

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[Rédaction biographie : mars 2008]

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Bernard Laponche : polytechnicien, docteur ès sciences et en économie de l’énergie, il a été ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), responsable syndical à la CFDT, puis directeur général de l’Agence Française pour la Maîtrise de l’Énergie (AFME) dans les années 80. Co-fondateur avec Florence Rosenstiel et directeur du bureau d’étude ICE (International Conseil Energie) de 1988 à 1998, il a été conseiller pour l’énergie et la sûreté nucléaire auprès de la Ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement Dominique Voynet en 1998 et 1999. Aujourd’hui consultant international en politiques et en maîtrise de l’énergie, il a exercé et exerce ses activités en France et au niveau international, notamment dans les pays d’Europe centrale et orientale et de la CEI et dans les pays du Maghreb, en particulier dans le cadre de la coopération internationale de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et de l’Agence Française de Développement (AFD). Il est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs ouvrages relatifs à la question énergétique, tels que Cette énergie qui nous manque (Cosmopolitiques n°9, en collaboration, Éd. Apogée, 2005), Maîtriser la consommation d’énergie (Éd. Le Pommier, 2004), Maîtrise de l’énergie pour un monde vivable (avec Bernard Jamet, Michel Colombier et Sophie Attali, Éd. iCE, 1997)... En 2011, après la catastrophe de Fukushima, il a publié avec Benjamin Dessus En finir avec le nucléaire. Pourquoi et comment (Édition du Seuil, Collection Sciences, 176 pages).

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[Rédaction biographie : mars 2008] [mise à jour partielle : novembre 2011]

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Thierry de Larochelambert, agrégé de Physique, docteur en Énergétique, est Professeur de Chaire Supérieure en Physique-Chimie en Classes Préparatoires et Professeur Associé à l’Institut FEMTO-ST où il mène des travaux de recherche au département Énergie, en particulier dans le pôle transverse Dispositifs Magnétocaloriques dont il est actuellement responsable. Il donne régulièrement des cours en Masters, en École d’Ingénieurs et au CNAM Alsace sur la Mécanique des fluides théorique et appliquée, le chauffage solaire en habitat bioclimatique, le changement climatique, les transitions énergétiques 100% renouvelables, les gaz de schiste et la géothermie profonde, les machines magnétocaloriques, etc. Thierry de Larochelambert a débuté ses recherches au Laboratoire Gestion des Risques et Environnement à l’Université de Haute-Alsace sur les transferts thermiques et la transition turbulente dans les couches limites de convection naturelle sous flux thermiques élevés (modélisation, métrologie, mise au point de la méthode thermoanémométrique SWICTA, détermination des échelles microscopiques et corrélations de transfert thermique des transitions turbulentes). Il a conçu et mis au point le système de chauffage solaire thermique par plancher solaire direct mixte (PSDM) pour les bâtiments bioclimatiques. Co-fondateur de l’association Alter Alsace Énergies (ex-Projet Alter Alsace) qu’il a présidée à ses débuts et pour laquelle il a dirigé et publié un ouvrage de prospective énergétique sur un scénario énergétique 100% renouvelable à échelle régionale (Les énergies de l’Alsace, Projet Alter, chez Syros, 1983), Thierry de Larochelambert a travaillé de 1980 à 1986 avec la commune de Lutterbach (Haut-Rhin) pour l’élaboration de son projet de chauffage géothermique. Outre ses travaux de recherche et de pédagogie, il publie régulièrement des analyses sur les questions de politique énergétique dans divers journaux en ligne (Le Monde, Médiapart, ResPublica, Sortir du Nucléaire, etc.) et a publié récemment dans Les Cahiers de Global Chance n°38 (janvier 2016) une analyse du système énergétique danois (La transition énergétique du Danemark : un modèle de planification démocratique européen [39 pages, 3.4 Mo, fichier pdf]).

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[Rédaction biographie : juillet 2016]

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José Lopez est directeur de la société d’économie mixte Energies Posit’if de la Région île de France. (biographie complète à venir)

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[Rédaction biographie : mars 2013]

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Nina Lopez

[Rédaction biographie :]

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Yves Marignac est depuis 2003 directeur de WISE-Paris, structure indépendante d’information, d’étude et de conseil sur les questions de nucléaire et d’énergie. Titulaire d’une Maîtrise de mathématiques pures et d’un DEA en information scientifique et technique de l’Université d’Orsay, c’est par intérêt pour la mise en débat dans la société des enjeux scientifiques et techniques qu’il a engagé en 1993 une recherche doctorale, en coopération avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), sur les conditions de mise en débat des activités de l’industrie nucléaire. Chargé d’étude à partir de 1997 au sein de WISE-Paris, il y a développé une activité professionnelle, ancrée dans cette problématique, d’expert indépendant sur les questions de nucléaire, d’énergie, de prospective énergétique et sur les processus de décision associés, et ce pour des clients aussi variés que la Commission nationale du débat public, le Parlement européen, le Centre national de recherche scientifique (CNRS), l’Agence française de développement, l’Agence de l’énergie nucléaire (AENOCDE), l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), le Ministère français de l’environnement, le WWF ou Greenpeace. Il a notamment participé, en 2000, à la préparation du rapport dit « Charpin-Dessus-Pellat » au Premier ministre sur l’étude économique prospective de la filière électrique nucléaire, accompagné en 2005-2006 comme conseiller scientifique et technique la Commission particulière du débat public sur le projet de nouveau réacteur nucléaire français, l’EPR et contribué en 2013 à l’organisation du « Débat national sur la transition énergétique » en tant que membre de son Secrétariat général, placé auprès du cabinet de la Ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie. Partie prenante au développement de l’expertise non institutionnelle en France, il est également à ce titre et depuis 2006 coordinateur au sein du Groupe d’expertise pluraliste sur les mines d’uranium (GEP Mines) installé par les Ministres de l’environnement, de l’industrie et de la santé et l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Membre de l’International Panel on Fissile Materials (IPFM), il participe activement aux travaux d’associations telles que Global Chance ou négaWatt, pour laquelle il a coordonné le scénario de transition énergétique publié en 2011, ce qui lui a valu de recevoir le Nuclear Free Future Award 2012 dans la catégorie « Solutions ». Yves Marignac a produit ou coordonné de nombreuses publications, notamment dans les domaines du risque nucléaire, des déchets nucléaires, de la planification électrique, des politiques énergétiques et des scénarios énergétiques à long terme. Il est en particulier l’auteur de deux rapports récents commandités par Greenpeace France, Sûreté nucléaire en France post-Fukushima - Analyse critique des évaluations complémentaires de sûreté (ECS) menées sur les installations nucléaires françaises après Fukushima (avec Arjun Makhijani, février 2012) et L’échéance des 40 ans pour le parc nucléaire français - Processus de décision, options de renforcement et coûts associés à une éventuelle prolongation d’exploitation au delà de 40 ans des réacteurs d’EDF (février 2014). Ses travaux ont été le support de nombreuses conférences en France et à l’étranger ainsi que de cours dans plusieurs établissements d’enseignement supérieur - Écoles des mines de Nantes et de Nancy, Institut Catholique de Paris, Sciences Po Paris, etc. - et il a également fourni information et analyse à quantité de médias de la presse écrite et audiovisuelle en France et dans le monde.

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[Rédaction biographie : mars 2008] - [mise à jour : avril 2014]

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André Marquet, diplômé de l’École nationale supérieure d’arts et métiers, a effectué une grande partie de sa carrière EDF, où il est entré en 1967 en tant qu’ingénieur-chercheur à la direction des études et recherches, au sein de laquelle il a travaillé sur les applications potentielles de la supraconductivité à l’électrotechnique et en particulier aux machines tournantes synchrones, mais aussi sur la thermique cryogénique. Chargé à ce titre des relations avec les industriels et membre du Conseil international des grands réseaux électriques (CIGRE), il s’est aussi impliqué en tant que syndicaliste au sein d’EDF. En 1982, il a été mis à disposition de l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME), où il s’est consacré, entre autres, sur la performance des applications électriques, sur l’économie de l’électricité et la stratégie néfaste de substitution et de promotion globale de l’électricité à travers sa tarification dans un contexte de soutien faiblissant aux économies d’énergie, mais aussi sur les technologies de stockage pour véhicules électriques. De retour à EDF R&D de 1987 à 2001, il y a travaillé, en relation avec les acteurs de la recherche, de l’industrie et des pouvoirs publics français et européens, sur l’analyse de l’incidence de la supraconductivité « haute température » sur les applications potentielles à l’électrotechnique, sur le stockage d’électricité, en particulier électrochimique, sur les accumulateurs au lithium et sur les piles à combustible, mais également sur la production décentralisée d’électricité et sur les déterminants de la pointe de consommation électrique, ce qui l’a conduit à développer des propositions de substitution au chauffage électrique direct et de complémentarité entre renouvelables variables et stockage hydraulique.

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[Rédaction biographie : août 2013]

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Philippe Menanteau est diplômé de l’Ecole Supérieure des Travaux Publics et titulaire d’une thèse de docteur-ingénieur de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires. Après avoir mené des recherches au Centre International de Recherche sur l’Environnement et le Développement (CIRED) sur le thème de l’électrification rurale dans les pays en développement, il a contribué pendant plusieurs années à la promotion de la coopération entre les collectivités locales européennes dans le domaine de l’énergie et de l’environnement au sein d’Énergie-Cités. Entré au CNRS en 1993, il est depuis cette date chargé de recherche à l’Institut d’Économie et de Politique de l’Énergie (IEPE, devenu LEPII-EPE en 2003), où il s’est consacré à la problématique du changement technique dans le secteur de l’énergie et à l’analyse des instruments des politiques publiques visant à accélérer la création et la diffusion de technologies énergétiques plus propres et/ou plus efficaces. À ce titre, ses recherches ont porté, entre autres thèmes, sur les dynamiques d’apprentissage technologique et les barrières à la diffusion constituées par le système énergétique existant et les technologies en place, mais aussi sur la production distribuée d’électricité et les conditions technico-économiques d’une insertion massive de sources intermittentes dans le système électrique. Auteur de nombreuses publications, Philippe Menanteau contribue en tant qu’enseignant ou conférencier à plusieurs formations de Master sur les thématiques de l’économie du changement technique et les politiques publiques de soutien aux nouvelles technologies de l’énergie. Il a par ailleurs été membre du Conseil Scientifique et Technique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) de 1998 à 2007.

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[Rédaction biographie : mai 2008]

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Christophe Milin est ingénieur en Génie Électrique, diplômé de l’INSA de Rennes en 2002, et titulaire d’un DESS en Économie et Politique de l’Énergie, obtenu à l’Université Paris X / INSTN en 2004. Au sein du bureau d’études ICE-BURGEAP, il a démarré sa carrière dans la production de bilans énergétiques, l’analyse prospective et l’élaboration de stratégies de réduction des consommations d’énergie et d’atténuation du changement climatique. Il s’y est progressivement spécialisé dans les montages financiers, contractuels et juridiques liés à l’efficacité énergétique et aux énergies renouvelables (contrats de performance énergétique, tiers-financement, prêts bonifiés, fonds de garantie, certificats négociables,...). Pour le compte de l’Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), il a œuvré entre 2013 et 2016 à la mise en œuvre d’outils financiers et fiscaux pour soutenir les investissements en efficacité énergétique, dans le logement en particulier. Depuis 2016, il travaille à Bruxelles pour les programmes de recherche Horizon 2020 et LIFE de la Commission Européenne, sur les volets financement de l’efficacité énergétique et soutien aux autorités publiques locales.

[Rédaction biographie : juillet 2019]

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François Pharabod, ingénieur chercheur EDF, a participé aux études de centrales électriques de grande puissance à combustion (1966) puis nucléaires (1970), avant de lancer en 1975 avec le CNRS la conception de la centrale solaire THEMIS expérimentée dans les Pyrénées-Orientales. Il entre en 1982 dans l’équipe de direction de l’AFME (future ADEME), puis en 1987 au Centre de Prospective et d’Etudes du Ministère de la Recherche où il participe à la rédaction de scénarios énergétiques mondiaux orientés vers le développement durable. De 1990 à 2000 il fait partie de l’équipe de direction du Programme du CNRS sur l’énergie et l’environnement. Il continue à s’intéresser à la production d’électricité à partir des technologies solaires à concentration, en particulier dans le cadre du programme SolarPACES de l’Agence Internationale de l’Energie consacré au solaire thermodynamique et à la chimie solaire. Outre de nombreux articles dans ces domaines, il a participé à divers ouvrages : Atlas Mondial de l’Energie (avec le CNRS, 1989), 2100 Récit du prochain siècle (sous la direction de T. Gaudin, Payot, 1990), L’énergie solaire en France (avec le CTHS, 1995), L’énergie solaire (avec B. Dessus, Collection Que sais-je ? PUF, 1996), L’énergie solaire, comment vivre en paix avec la nature (sous la direction de M. Singh, UNESCO, 1998). Membre fondateur de Global Chance, il s’est retiré de l’association en 2003.

[Rédaction biographie : mai 2008]

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Benoit Praderie est ingénieur en matériaux de Polytech Orléans (et lauréat d’un prix ANVAR : téléscope innovant pour l’Observatoire de Paris), titulaire d’un DEA en analyse numérique de l’Univ. Paris-Jussieu et de l’Univ. de Technologie de Compiègne (UTC). Après quelques années aux USA comme ingénieur d’essais dans l’industrie du poids lourd, il part au Japon pour une start-up d’informatique scientifique de l’UTC et organisera en 1989 avec l’Ambassade de France la 1ère mission franco-japonaise sur le calcul scientifique. Après une fusion avec la division informatique de Framatome, il passera 5 années à développer les activités en Asie. De retour en France à la direction informatique, il sera le secrétaire du comité de R&D avant de repartir en Asie, prendre la direction du bureau Asie du SE du groupe à Singapour. Ne parvenant pas fin des années 90, à convaincre Framatome d’investir massivement dans les autres énergies décarbonnées (sa filiale Jeumont-Industrie conçoit alors une éolienne révolutionnaire), il quitte le groupe en 1999 pour monter sa propre structure avec des associés allemands. Il sera un des pionniers des énergies renouvelables citoyennes dès 2000 puis fondera Soleil du Midi en 2007. Il réalisera de nombreuses premières nationales de parcs éoliens ou solaires citoyens. Il fait partie de l’équipe animée par Bruno Rebelle, de préfiguration du Débat national sur la transition énergétique en 2012.
Conseiller du commerce extérieur de la France depuis 1999 ; ancien administrateur du Syndicat des énergies renouvelables ; porte-parole puis président de la fédération d’associations Planète Eolienne.

[Rédaction biographie : décembre 2021]

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Béatrice Quenault est docteur en économie de l’environnement et maître de conférence en économie à l’Université Rennes 2. Du programme Écodev (CNRS, 1999) au Centre de Recherche en Sciences Sociales – Laboratoire d’économie et sciences sociales de Rennes (CRESS-Lessor, depuis 2002), en passant par la direction de la recherche du Groupe HEC (1999-2000) et le Centre de Recherche et d’Études Interdisciplinaires sur le Développement Durable (Université de Technologie de Troyes, 2001-2002), ses activités de recherche ont porté sur les dimensions internationales de la question climatique : impact de la globalisation des échanges commerciaux dans le cadre de l’OMC, gouvernance écologique mondiale, enjeux Nord-Sud de la lutte contre les changements climatiques, etc. Elle a par ailleurs été experte et chargée de mission auprès de la Mission Interministérielle de l’Effet de Serre (MIES) de 1999 à 2001. Elle est l’auteur de nombreuses publications, dont, pour se limiter aux années récentes, Le financement international du développement durable : le cas de la mobilisation contre les changements climatiques (avec André Meunié, Revue Tiers-Monde, n°192, octobre-décembre 2007, Éd. Armand Colin) ou Protocole de Kyoto et gouvernance écologique mondiale : enjeux et perspectives des engagements post-2012 (Mondes en Développement, vol. 34, n°136, 2006/4, Editions De Boeck Université).

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[Rédaction biographie : juin 2008]

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Pierre Radanne : passionné depuis les années 1970 par les questions énergétiques et écologiques, il a animé de 1976 à 1979 l’association Les Amis de la Terre, avant de diriger la Maison de la Nature et de l’Environnement de Lille jusqu’en 1982. Il est ensuite devenu directeur régional de l’Agence Française pour la Maîtrise de l’Énergie (AFME) dans le Nord-Pas-de-Calais, avant de prendre de 1987 à 1997 la présidence de l’INESTENE, institut de prospective spécialisé dans les secteurs de l’énergie et de l’environnement. Parallèlement, il a été expert auprès du Plan, de la DATAR et de la Banque Mondiale, et enseignant en énergie, économie et environnement. En 1997, il a rejoint en tant que directeur de cabinet adjoint l’équipe de Dominique Voynet, nommée Ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement. À ce titre, il a fait partie de la délégation française à la conférence de Kyoto (décembre 1997), avant de quitter cette fonction en janvier 1998 pour prendre la présidence de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) pendant cinq ans. Exerçant ensuite comme consultant indépendant, il a animé la démarche participative mise en place par le conseil régional Poitou-Charentes pour formuler une stratégie régionale de lutte contre le changement climatique puis contribué à l’élaboration d’un Plan Climat pour la ville de Paris. Il est l’auteur de rapports tels que La division par 4 des émissions de dioxyde de carbone en France d’ici 2050 : introduction au débat (Ministère de l’Écologie et du Développement Durable / MIES, mars 2004) mais aussi d’ouvrages grand public comme Énergies de ton siècle ! Des crises à la mutation (Éd. Lignes de Répères, novembre 2005).

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[Rédaction biographie : mars 2008]

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Jean-Claude Ray est biophysicien de formation. Ingénieur quelques années dans l’industrie automobile, il crée en 1987 l’Association Bulle bleue, au départ dédiée à la vulgarisation de la problématique "couche d’ozone" (conférences, outils pédagogiques). L’activité de l’association s’est ensuite étendue à la question de la "pollution atmosphèrique" dans son ensemble, puis à l’environnement en général, et notamment à toute la problématique agriculture. En 1999, il lance, avec Suren Erkman, la première étude d’écologie industrielle en France, sur une zone industrielle de la municipalité de Grande Synthe. Suivront ensuite des études d’écologie industrielle dans un domaine pionnier : l’agriculture, avec une étude sur un domaine bio (Vexin) appartenant à la Fondation pour le Progrès de l’Homme, des études sur le coton en Afrique (Sénégal, Togo, Nigéria). Actuellement, il travaille sur la problématique des sols, dont l’état s’est dramatiquement dégradé avec l’agriculture productiviste des cinquante dernières années. Dans le cadre de cette réflexion, il a publié en 2004 Vignerons rebelles, aux éditions Ellébore, Paris (édition revue, corrigée et augmentée en 2006), portraits de 60 vignerons d’exception, véritables pionniers d’une agriculture saine.

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[Rédaction biographie : mars 2008]

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Maëlle Richard : Physicien de formation (Imperial College, Londres), il est rapidement attiré par les problématiques du changement climatique et des politiques énergétiques et environnementales. Après un passage par Sciences Po et un Master en Économie et Politique de l’Énergie, il se consacre pendant quelques années au montage de projets éoliens et de petite hydraulique au Brésil puis au Portugal, tout en poursuivant une réflexion sur les questions énergétiques dans les pays en développement à partir de ses expériences en Égypte et en Amérique Latine. Son activité de recherche et de conseil en politique énergétique au sein du CEEETA (Centro de Estudos em Economia da Energia dos Transportes e do Ambiente – Lisbonne) l’amène ensuite à travailler sur la révision des politiques climatiques portugaises et sur le programme énergétique de la présidence portugaise de l’UE. Parallèlement, il assure quelques activités d’enseignement à l’Université Nouvelle de Lisbonne et continue à intervenir dans l’analyse et la mise en place de projets photovoltaïques et éoliens en Europe du Sud et de l’Est. Entre 2007 et 2009, il participe à la conception puis à la mise en œuvre du premier cluster industriel éolien du Portugal. Depuis janvier 2009, il dirige l’unité de recherche et stratégie de Novenergia II, une entreprise de développement et d’investissement spécialisée dans les sources d’énergie renouvelables et l’efficacité énergétique.

[Rédaction biographie : mars 2009]

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Arthur Riedacker, environnementaliste et politologue, diplômé de l’Institut national Agronomique de Paris, est spécialisé dans les questions d’agriculture, de foresterie, d’écologie végétale et de bioénergies. Chercheur à l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et à la Station de Recherches Forestières au Maroc de 1967 à 1981, il devient ensuite responsable du programme "Filière Bois" à l’Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie (AFME) de 1982 à 1987. Il rejoint alors en tant que chargé de mission le Ministère de la Coopération, où il travaille sur la valorisation des biomasses, le développement durable, la lutte contre la désertification, etc. La problématique climat prend ensuite une place croissante dans ses activités. Il d’abord prend part, dans le cadre du Groupe Interministériel sur l’Effet de Serre (GIES) mis en place par le le Premier ministre Michel Rocard en 1989 et présidé par l’ingénieur général des Mines Yves Martin, à la rédaction du premier "Programme d’action contre l’effet de serre" français. Il fait ensuite partie de la délégation française impliquée dans la négociation de la future Convention des Nations Unies sur le changement climatique (février 1991 à mai 1992), tout en participant depuis 1990 aux travaux du Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC). En 1998, il intègre la Mission Interministérielle de l’Effet de Serre (MIES), en tant que chargé de mission, poste qu’il occupera jusqu’en 2003. Auteur de nombreuses publications, il est désormais directeur de recherches à l’INRA, où il se consacre aux biomasses et à leurs produits dérivés (bioénergies, bioproduits, carbone du sol, etc.) et à leur rôle passé, présent et futur en matière de développement et d’environnement.

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[Rédaction biographie : mars 2008]

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Jacques Roturier, depuis sa cessation définitive d’activités à l’Université de Bordeaux (France) en 2004 est Chercheur Indépendant. Ingénieur Diplômé ERB (devenue depuis ENSEIRB), il y fut recruté en septembre 1960 comme Assistant. Docteur-ès-Sciences Physiques en 1968, il y fut nommé Professeur en 1969 devenant Directeur du Département Mesures Physiques de l’IUT de Bordeaux en 1969, fonction exerçée jusqu’en 1972, date à laquelle il fut élu, pour un mandat de 3 ans, Président du CENBG (Centre d’Etudes Nucléaires de Bordeaux-Gradignan (Laboratoire de l’Université de Bordeaux associé à l’Institut de Physique Nucléaire et de Physique des Particules – IN2P3/CNRS). Le CENBG est resté son labo jusqu’à son départ en retraite au 1-1-2000. Sur le plan scientifique, la Physique Nucléaire, son activité dominante jusqu’en 1983, suscita très vite son vif intérêt pour les politiques énergétiques, notamment du fait de sa thèse d’Etat liée à la production et l’utilisation de neutrons rapides via la réaction de fusion deutérium-tritium. Cet intérêt fut largement amplifié en 1973 par le premier choc pétrolier et le choix gouvernemental du « Plan Messmer » installant notre très important programme de production électronucléaire. Comme nombre d’autres physiciens, en France et à l’étranger, il lui est cependant vite apparu que la seule politique de production d’énergie s’avèrerait impraticable à moyen et long terme. Par bonheur, durant les années 1983 à 1987, il fut mis à disposition, comme conseiller scientifique, de la Délégation Régionale Aquitaine de l’AFME (élargie en Ademe en1992). C’est ainsi que, grâce au soutien de l’AFME, il a effectué une année sabbatique au Center for Building Science (LBL UC-Berkeley) créé et dirigé par le Pr. Arthur H. Rosenfeld, sommité mondiale dans le domaine de la Physique des Particules, qui décida en un clin d’œil, un certain soir d’octobre 1973, de mettre sa notoriété au service de la création d’un nouveau domaine scientifique que les deux mots « Save Energy » résument parfaitement. À l’issue de cette période, il débuta ainsi la seconde phase de son activité scientifique définitivement orientée vers la Maîtrise de la Demande d’Energie. Cette ré-orientation ayant été initiée au LBL UC-Berkeley, au sein du Building Energy data Group (Groupleader : Jeffrey Harris), il proposa d’y amorcer une analyse de l’impact énergétique des équipements de microinformatique (OA’s : Office Automation), étude préliminaire qui déboucha en 1992 sur la création du label Energy Star® (US-EPA). Le « Save Energy , faisant du labo Rosenfeld un centre de contacts scientifiques exceptionnels lui a permis d’intégrer un réseau de chercheurs, notamment européens : c’est avec plusieurs d’entre eux que lors de son de retour en France et avec le soutien de la Commission Européenne, il a lancé les initiatives OT3E (Energy-Efficient Office Technologies in Europe) et Ecocampus©. C’est aussi dans ce contexte qu’il créa à Bordeaux le DESS « Energétique et Qualité des Services Energétiques » et le dirigea durant 12 ans. Devenu chercheur indépendant depuis son départ définitif de l’Université en décembre 2004, son activité scientifique se poursuit à un niveau très modeste (conférences sur les enjeux technologiques, environnementaux et économiques des politiques énergétiques auprès du grand public et/ou d’étudiants, notes destinées à des responsables collectivités territoriales, participation (tutoriels, ateliers thématiques, …) à des rencontres scientifiques, contributions écrites aux débats nationaux (Grenelle de l’Environnement en 2008), Transition Energétique e n 2015, PPE en 2018, Grand Débat National en 2019), recherches personnelles (sur l’intensité carbone « réelle » du kWh électrique, entre autres).

[Rédaction biographie : mai 2019]

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Philippe Roqueplo a été en France le pionnier de la réflexion sur l’expertise scientifique et la démocratie, à laquelle il a consacré de nombreux travaux. Diplômé de l’École Polytechnique, il a d’abord travaillé à EDF sur la programmation de la gestion des réserves en eau, élaborant divers modèles hydrologiques. Il a ensuite tenu la chronique scientifique à Politique Hebdo et enseigné la philosophie des sciences à l’Institut Catholique de Paris. Signataire de l’« Appel des 400 » en février 1975, il adhère au Groupement des Scientifiques pour l’Information sur l’Énergie Nucléaire (GSIEN), créé en 1976, et participe au lancement de la Gazette Nucléaire. Devenu en 1979 directeur de recherche au CNRS, il y développera son analyse de l’expertise scientifique, en la resituant dans le cadre plus large d’un programme de recherche sur les conditions d’un contrôle démocratique de développement technologique. Responsable de 1983 à 1984 du secteur énergie au sein du cabinet de la Ministre de l’Environnement Huguette Bouchardeau, il s’appuie sur cette expérience pour étudier le rôle et à la responsabilité des scientifiques dans les processus décisionnels, en particulier dans le domaine de l’environnement. Il a publié de nombreux articles sur cette question ainsi que plusieurs livres dont Le Partage du savoir : science, culture, vulgarisation (Éd. du Seuil, collection Science ouverte, 1974), Penser la technique : pour une démocratie concrète (Éd. du Seuil, collection Science ouverte, 1983), Climat sous surveillance. Limites et conditions de l’expertise scientifique (Éd. Économica,1993, réédition 1999) et Entre savoir et décision, l’expertise scientifique (Éd. INRA, collection Sciences en question, 1997). À la demande de l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), il a contribué en 1998 à organiser et à animer une Conférence de citoyens sur l’usage des organismes génétiquement modifiés dans l’agriculture et l’alimentation.

[Rédaction biographie : mars 2008]

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Andreas Rüdinger est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et titulaire d’un Master en Affaires Internationales de l’Université de Stuttgart en Allemagne. Il a également passé un an au Centre d’études interdisciplinaires sur le développement (CIDER) à Bogotá (Colombie) pour étudier les liens entre développement social et gestion de l’environnement. Après un mémoire de recherche sur les politiques nucléaires en France et en Allemagne, il a intégré en 2011 l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI), où il contribue à l’analyse des politiques énergétiques et climatiques. Il y traite en particulier les différents aspects de la transition énergétique allemande, les questions de politique nucléaire et les réflexions sur les processus de transformation et de démocratisation des systèmes énergétiques. Il est l’auteur de « Après Fukushima, état des lieux du nucléaire dans le monde » (in Regards sur la Terre 2012, Armand Colin, pp. 88-92) et « L’impact de la sortie du nucléaire sur le tournant énergétique allemand : éléments d’analyse », Working Papers N°05/2012, IDDRI.

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[Rédaction biographie : octobre 2012]

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Olivier Sidler

[Rédaction biographie :]

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Youba Sokona est ingénieur de génie civil et des mines et titulaire d’un doctorat d’ingénieur des sciences de la terre de l’Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris et de l’Université Pierre et Marie Curie (Paris VI). Après avoir enseigné à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bamako au Mali, il intègre en 1982 l’ONG Environnement et Développement du Tiers Monde (ENDA-TM), basée à Dakar au Sénégal, dont il assume à partir de 1987 la coordination du Programme Energie. Il participe à ce titre activement au processsus de Rio et à la mise en œuvre des conventions qui y sont issues, devenant en 1999 Secrétaire Exécutif d’ENDA-TM en charge des relations internationales. Souvent sollicité pour faire partie de groupes de réflexions stratégiques et/ou de comités de pilotage mis en place par des organisations internationales telles que la Banque Mondiale, le PNUD, le PNUE ou par les Secrétariats des Conventions des Nations Unies sur les Changements Climatiques, la Biodiversité et la lutte contre la Désertification, il est depuis 2004 le Secrétaire Exécutif de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), basé en Tunisie. Spécialiste expérimenté et reconnu des questions de développement, d’énergie, d’environnement et de lutte contre la pauvreté en Afrique, auteur de nombreuses publications, il est membre du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et du conseil d’administration de la Foundation for international environmental law and development.

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[Rédaction biographie : mai 2008]

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Jean-Philippe Thomas, docteur d’État en sciences économiques, coordonne actuellement le programme « Énergie, Environnement, Développement » d’ENDA Tiers Monde, ONG internationale basée à Dakar (Sénégal) avec 14 antennes en Amérique latine, Asie et Afrique. À ENDA depuis 1990 (excepté en 1999-2000, où il opère au Cameroun dans le cadre d’un projet MAE sur la recherche universitaire), il a participé à la coordination de nombreux programmes d’éco développement : Programme ECODEV Coopération (CNRS) sur l’identification et la formulation de projets, Réseau Africain Biomasse Energie pour le Développement et l’Environnement (RABEDE), Programme d’appui aux pays les moins avancées pour la mise en œuvre des Programmes d’action Nationaux pour l’Adaptation (PANA), programme Climat et Développement & Climat en Afrique de l’ouest, etc. Il a par ailleurs travaillé, toujours au sein d’ENDA, sur le renforcement des capacités pour la mise en œuvre du MDP en Afrique, et, plus globalement, sur les activités de mise en oeuvre de la Convention sur le Climat dans les pays en développement, en synergie avec les autres conventions issues de Rio : renforcement des capacités, recherche/action, animation de réseaux publications, etc. Avant 1990, Il a successivement enseigné (Maître de Conférences) aux Universités du Maine (Direction de l’IUT Gestion 1977-1982), de Paris XI-Orsay (1982-1985) et Paris V-René Descartes (1985-1990) dans un champ couvrant, en particulier, l’économie industrielle, l’économétrie, l’analyse des systèmes organisationnels.

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[Rédaction biographie : juin 2008]

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Kenya Tillerson est diplômée en communication et a plus de dix années d’expérience dans la définition, la mise en œuvre et le suivi de programmes d’efficacité énergétique en France et à l’international, en particulier en ce qui concerne les aspects institutionnels et organisationnels, l’animation, la communication et la formation. Elle a travaillé au sein du Département de l’Action Européenne et Internationale de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME, 1994-1995), en tant qu’assistante du chef de zone « Europe centrale et orientale / pays de la Communauté des États Indépendants ». Elle a ensuite rejoint le bureau d’études ICE (International Conseil Energie) comme chargée des activités d’information et de communication. À ce titre, elle a par exemple participé à l’étude stratégique « Comment contribuer à l’échelle régionale à la lutte contre le changement climatique » pour le Conseil Régional Nord-Pas de Calais puis animé une mission de définition d’instruments et d’événements de formation, de concertation et de sensibilisation afin d’accompagner la mise en place du Programme Régional de Lutte contre le Changement Climatique en Nord Pas-de-Calais. Elle a également été co-directrice de conférence des quatre dernières éditions de l’université d’été bisannuelle du European Council for an Energy Efficient Economy, l’association européenne pour une économie efficace en énergie.

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[Rédaction biographie : juin 2008]

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Laurence Tubiana est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences Po) et docteur en sciences économiques de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Entrée en 1976 à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), dont elle deviendra directrice du laboratoire d’Économie Internationale, elle a également été enseignante à l’École nationale supérieure d’agronomie (ENSAM - désormais « SupAgro »), ainsi qu’à l’École doctorale de la Faculté de Sciences Économiques de Montpellier. Parallèlement à ses activités universitaires et de recherche, elle a fondé en 1984 Solagral (Solidarités Agricoles et Alimentaires), association de réflexion sur les questions Nord-Sud qui lancera en 1991 la revue bimestrielle Le Courrier de la planète. Au cours de cette période, Laurence Tubiana a également été enseignante à l’Université Autonome de Mexico (1992-1995) tout en intervenant comme consultante auprès d’institutions telles que la Banque Mondiale, la CNUCED, la Commission européenne, la Coalition Mondiale pour l’Afrique, la FAO ou le PNUD, mais aussi comme représentante élue des ONG européennes auprès de la Banque Mondiale et de la Communauté Européenne. Après la dissolution de l’Assemblée nationale en 1997 et l’arrivée au pouvoir de la « gauche plurielle », Laurence Tubiana est devenue chargée de mission puis conseillère sur les questions d’environnement mondial auprès du Premier ministre Lionel Jospin, tout en assumant la fonction de chef de la délégation française dans le cadre des négociations internationales sur le changement climatique et sur la biodiversité. Membre du Comité scientifique et technique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (1997-1999) puis du Conseil d’Analyse Économique (1999-2001), elle a fondé en 2002 l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) dont elle assure depuis la direction. En 2003, elle est nommée directrice de la Chaire Développement Durable mise en place par Sciences Po Paris, tout en prenant la responsabilité scientifique de plusieurs Masters créés à Sciences Po dans le cadre de ce qui deviendra en 2007 la Paris School of International Affairs (PSIA). Laurence Tubiana, qui codirige par ailleurs la publication depuis 2007 de l’Annuel du développement durable - Regards sur la Terre, a participé cette même année au Grenelle de l’environnement en tant que co-présidente du groupe de travail « Adopter des modes de production et de consommation durables », avant de se voir confier en 2009-2010 le rôle de chef de délégation adjointe pour la négociation climat ainsi que la mise en place d’une « Direction des biens publics mondiaux » au sein du ministère des Affaires étrangères et européennes. Très fortement impliquée de 2012 à 2014 dans le Débat national sur la transition énergétique, dont elle a été la « facilitatrice » officielle, d’abord au sein du « Comité de pilotage du débat » puis à la présidence d’une commission spécialisée dédiée à la préparation et au suivi du projet de loi sur la transition énergétique, Laurence Tubiana a par ailleurs été nommée présidente du Conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) en juillet 2013, puis, en octobre de la même année, membre du Conseil consultatif scientifique de l’ONU. En tant que spécialiste - aux nombreuses publications [liste partielle : période IDDRI - ndr] - des questions d’environnement global, notamment dans le domaine du changement climatique et de la biodiversité, Laurence Tubiana est depuis 2012 Professor of International Affairs à l’université de Columbia (New York) et a été ou est membre de divers conseils scientifiques, en France comme à l’étranger : Département d’Économie de l’INRA (1995-1999), Institut Universitaire d’Études sur le Développement (Genève, 1995-1999), Centre d’études et prospectives d’informations internationales (2002-2004), China Council for International Cooperation on Environment and Development (depuis 2002), India Council for Sustainable Development (depuis 2007), Institut de Recherche pour le Développement et Fondation de l’Écologie Politique (depuis 2012), Strategy Advisory Board of the Institute for Advanced Sustainability Studies (Allemagne, depuis 2012), etc.

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[Rédaction biographie : mars 2008] [mise à jour : avril 2014]

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Bertrand Thuillier

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[Rédaction biographie :]

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Jean-Luc Thierry

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Claire Weill : docteur en physique, Claire Weill est ancienne élève de l’École Normale Supérieure et ingénieur en chef des ponts et chaussées. Elle a mené pendant quinze ans des activités de recherche expérimentale et d’enseignement en physique de la matière condensée. En 1999, elle a rejoint la Mission Interministérielle de l’Effet de Serre (MIES) pour trois ans. Elle est aujourd’hui chargée du thème "Risques, précaution et chimie" à l’Institut du Développment Durable et des Relations Internationales (IDDRI). Ses travaux portent sur les relations entre la science et la politique dans un contexte d’incertitude scientifique, notamment dans le domaine du changement climatique, de la chimie et des nanotechnologies, et sur les principaux défis auxquels le secteur de la chimie est confronté à l’échelon international. Au nombre de ses publications récentes, Progresser dans la mise en oeuvre de la précaution : le rôle de l’expertise (Éd. IDDRI, Idées pour le débat, n°1/2008) et Les citoyens face aux risques (Éd. IDDRI, Idées pour le débat, n°06/2007).

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[Rédaction biographie : mars 2008]

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Jean-Luc Wingert est ingénieur conseil spécialisé dans les questions d’énergie et de développement, auteur de l’ouvrage La vie après le pétrole (Ed. Autrement 2005). Secrétaire de l’association ASPO France (Association for the Study of Peak Oil and gas), il est impliqué dans les groupes de réflexions autour du pic de production de pétrole, qu’il s’agisse d’en déterminer la date, les alternatives énergétiques ou les conséquences sur l’organisation économico-sociale. Il est fréquemment sollicité pour des conférences de sensibilisations à l’ensemble de ces problématiques. Ingénieur-Maître diplômé de la MIAGE de l’Université de Nancy II et titulaire d’un Master ECD (Étude Comparative du Développement) de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, il est actuellement consultant indépendant pour le compte d’industriels, de financiers, d’associations et de collectivités territoriales.

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[Rédaction biographie : juin 2008]

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Marie-Christine Zélem, sociologue, est docteur ès Lettres et Sciences Humaines (Université Paris X). Membre depuis 1993 du Centre d’Étude et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir (CERTOP, UMR associée à l’Université Toulouse II - Le Mirail et au CNRS), ses activités de recherche portent sur l’action publique environnementale (énergie, eau, forêt) et ses instruments, sur la diffusion de l’innovation et le transfert des techniques, sur la réception des politiques publiques et le changement social, etc. Elle est à ce titre l’auteur de très nombreuses publications, tout en assumant diverses responsabilités scientifiques et pédagogiques. Elle est ainsi membre du conseil scientifique du programme « Gestion et impacts du changement climatique » du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, et co-responsable du groupe « Politiques Environnementales et Pratiques Sociales » au CERTOP. Enseignante en sociologie et en ethnologie à l’Université Toulouse 2, elle est aussi responsable du Master II « Gestion Sociale de l’Environnement - Valorisation des Ressources Territoriales » du Centre Universitaire de Formation et de Recherche Jean-François Champollion d’Albi. Régulièrement impliquée dans l’organisation de manifestations scientifiques (à l’image du colloque sur « L’Éducation au Développement Durable de l’école au campus : enjeux pédagogiques et pratiques sociales dans les établissements d’enseignement » -Albi, 25-26-27 juin 2008), elle est par ailleurs membre de la Société d’Écologie Humaine (SEH) et de l’Association Francophone pour le Savoir (ACFAS).

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[Rédaction biographie : juin 2008]

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Jean-Claude Zerbib : ingénieur diplômé de l’INSA Villeurbanne, il a travaillé au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), où il s’est consacré à la protection contre les rayonnements ionisants (analyse nucléaire, générateurs de rayonnements X, accélérateurs de particules, restauration de sites contaminés). Responsable syndical à la CFDT, nommé ”Expert senior” au CEA en 1996, il a participé à plusieurs commissions nationales : Commission Castaing sur le retraitement des combustibles irradiés (1981-84), Commission Jean Bernard sur les cancers à l’institut Pasteur (1986-90), GRNC sur les leucémies autour de La Hague et l’impact dosimétrique des rejets de La Hague (1997-2011), Commission “Maladies Professionnelles” du Ministère du Travail (1983-1998), Groupe d’expertise pluraliste (GEP) sur les mines d’uranium du Limousin (2006-11). Il est auteur de plusieurs articles et co-auteur de plusieurs ouvrages relatifs aux questions nucléaires et de santé au travail.

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[Rédaction biographie : février 2012]

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Natalia Zugravu-Soilita est maître de conférences en sciences économiques à Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (Université Paris-Saclay) depuis septembre 2012. Le titre de Docteur en Sciences Économiques lui a été décerné par l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne en novembre 2009 suite à la soutenance d’une thèse donnant un nouvel éclairage sur les conséquences environnementales des interactions entre la réforme des politiques commerciales et celles d’investissement [commerce international et investissement direct étranger] et les efforts engagés pour la protection de l’environnement dans les pays en transition vers l’économie de marché. Entre 2009 et 2012, Natalia Zugravu-Soilita à mis au service de l’ICE (groupe BURGEAP) son savoir-faire reconnu dans la recherche économique sur des sujets liés à l’efficacité énergétique. Elle a complémenté l’expertise d’ICE avec des compétences économétriques, analyse statistique, simulations et modélisations économiques. Aujourd’hui, ses recherches académiques portent sur des sujets liés à l’économie sobre en carbone, à l’ouverture économique (commerce, IDE, tourisme international) et au développement soutenable, dans une approche de comparaison internationale. Natalia Zugravu-Soilita fait ainsi de l’économétrie son outil de recherche majeur en économie empirique.

[Rédaction biographie : avril 2019]

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