L’évolution des pays les plus avancés dans leur transition énergétique vers la « neutralité carbone » d’ici à 2050 est caractérisée par une modernisation générale de leurs structures énergétiques vers des systèmes énergétiques renouvelables intelligents (SERI) beaucoup plus efficaces : production massifiée des énergies renouvelables locales ; modes de production, de conversion, de stockage et de régulation très performants des énergies (thermiques, électriques, gazières) ; fort couplage intersectoriel automatisé des réseaux énergétiques décentralisés (électricité, chaleur-froid, gaz), des mobilités propres et efficaces, ainsi que des stockages multi-énergies et multi-échelles.
Le retour d’expérience de ces pays montre que l’injection majoritaire des énergies renouvelables dans le mix énergétique non seulement ne pose aucun problème de stabilité et de sécurité des réseaux (en particulier électriques) mais au contraire participe à leur stabilisation et à la sécurisation des approvisionnements énergétiques, à l’augmentation de l’efficacité générale du mix énergétique, de l’indépendance énergétique, de la balance économique et commerciale, tout en permettant la diminution rapide des émissions de gaz à effet de serre (GES), des pollutions, des consommations d’énergie fossile et l’amélioration des milieux naturels.
Le retard considérable pris par la France dans cette direction demande une priorité absolue aux investissements immédiats et massifs vers le nécessaire déploiement combiné de ces SERI, adossés à une sobriété soutenable.
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