L’industrie nucléaire civile n’est pas une industrie comme les autres. Fortement liée au nucléaire militaire, ses principaux acteurs sont la Chine, la Russie, la France et le Royaume-Uni (qui n’est plus un fournisseur), tous membres du Conseil de Sécurité de l’ONU. En dehors de ce club, seuls le Japon, très handicapé après Fukushima, et la Corée du Sud disposent d’une industrie nationale. Les « clients » sont donc des États « seconds » qui, en s’engageant avec un constructeur de réacteurs, du berceau à la tombe, sont liés à lui durant un siècle environ, Des décisions lourdes de conséquences, pas faciles à prendre. Les aléas ne manquent pas : (géo)politiques, militaires, accidentels, sociétaux, environnementaux, etc., ce qui oblige cette industrie à avancer sur des sables mouvants… En effet, qui est capable de dire, avec un minimum de certitudes, que, durant un siècle, l’environnement international, les alliances inter-étatiques, les rapports de force mondiaux, les états de paix et de guerre, les ressources naturelles – dont l’eau, les attentes sociétales, etc., demeureront stables ? Chaque jour qui passe semble montrer le contraire. Pourtant, la France, son État et ses entreprises - AREVA/ORANO/EDF/Framatome - agirent souvent comme si le nucléaire était une technologie banale qu’il fallait « placer » à tout prix.
Ainsi, ils ont souvent annoncé des succès à l’exportation, presque toujours démentis par les faits. Les plans sur la comète n’ont pas manqué. Et quand le succès a été à la clé, il s’est parfois transformé en boulet.
Ce diaporama est réalisé à partir de captures d’écran de titres et chapeaux d’articles du journal Le Monde pour la plupart d’entre eux. Celles extraites d’autres supports sont signalées. Il contient plus de 200 diapos (en deux parties) et est établi selon une pure chronologie, classée par pays, sans commentaires. Une revue instructive, présentée pays par pays, en deux parties. Celle-ci porte sur : Italie, États-Unis, Inde, Chine, Finlande, Turquie, Royaume-Uni
Une série de tels diaporamas ciblés, sur une période d’une cinquantaine d’années, est publiée sur le site de Global Chance.
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