Les auteurs

  • André Guillemette

    André Guillemette est ingénieur, retraité de la Direction des Constructions Navales (DCN) de Cherbourg, après divers postes d’encadrement technique, production, études et méthodes dans la construction de sous-marins nucléaires. Ancien délégué syndical cadres CFDT, élu au CHSCT [comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail] de l’arsenal de Cherbourg, il a été de 1982 à 1998 représentant de la CFDT à la Commission spéciale et permanente d’information (CSPI) près de l’établissement de La Hague. Membre du conseil scientifique de l’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’ouest (ACRO), dont il a été le représentant à partir de 1997 dans les groupes de travail du Groupe radioécologie Nord-Cotentin (GRNC), André Guillemette a été de 1999 à 2010 membre du collège associatif des CLI de la Manche (AREVA La Hague, EDF Flamanville et CSM ANDRA) et de la commission d’information du port militaire de Cherbourg, avant de rejoindre à partir de juin 2011 en tant que représentant de l’ACRO le groupe de travail inter CLI de la Manche sur l’analyse de l’accident nucléaire de Fukushima.

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  • André Marquet

    Diplômé de l’École nationale supérieure d’arts et métiers, André Marquet a effectué une grande partie de sa carrière EDF, où il est entré en 1967 en tant qu’ingénieur-chercheur à la direction des études et recherches, au sein de laquelle il a travaillé sur les applications potentielles de la supraconductivité à l’électrotechnique et en particulier aux machines tournantes synchrones, mais aussi sur la thermique cryogénique. Chargé à ce titre des relations avec les industriels et membre du Conseil international des grands réseaux électriques (CIGRE), il s’est aussi impliqué en tant que syndicaliste au sein d’EDF. En 1982, il a été mis à disposition de l’Agence française pour la maîtrise de l’énergie (AFME), où il s’est consacré, entre autres, sur la performance des applications électriques, sur l’économie de l’électricité et la stratégie néfaste de substitution et de promotion globale de l’électricité à travers sa tarification dans un contexte de soutien faiblissant aux économies d’énergie, mais aussi sur les technologies de stockage pour véhicules électriques. De retour à EDF R&D de 1987 à 2001, il y a travaillé, en relation avec les acteurs de la recherche, de l’industrie et des pouvoirs publics français et européens, sur l’analyse de l’incidence de la supraconductivité « haute température » sur les applications potentielles à l’électrotechnique, sur le stockage d’électricité, en particulier électrochimique, sur les accumulateurs au lithium et sur les piles à combustible, mais également sur la production décentralisée d’électricité et sur les déterminants de la pointe de consommation électrique, ce qui l’a conduit à développer des propositions de substitution au chauffage électrique direct et de complémentarité entre renouvelables variables et stockage hydraulique.

    [rédaction biographie : août 2013]

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  • Andreas Rüdinger

    Andreas Rüdinger est diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Bordeaux et titulaire d’un Master en Affaires Internationales de l’Université de Stuttgart en Allemagne. Il a également passé un an au Centre d’études interdisciplinaires sur le développement (CIDER) à Bogotá (Colombie) pour étudier les liens entre développement social et gestion de l’environnement. Après un mémoire de recherche sur les politiques nucléaires en France et en Allemagne, il a intégré en 2011 l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI), où il contribue à l’analyse des politiques énergétiques et climatiques. Il y traite en particulier les différents aspects de la transition énergétique allemande, les questions de politique nucléaire et les réflexions sur les processus de transformation et de démocratisation des systèmes énergétiques. Il est l’auteur, entre autres publications, de « Après Fukushima, état des lieux du nucléaire dans le monde » (in Regards sur la Terre 2012, Armand Colin, pp. 88-92) et de « L’impact de la sortie du nucléaire sur le tournant énergétique allemand : éléments d’analyse », Working Papers N°05/2012, IDDRI.

    [rédaction biographie : octobre 2012]

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  • Arthur Riedacker

    Arthur Riedacker, environnementaliste et politologue, diplômé de l’Institut national Agronomique de Paris, est spécialisé dans les questions d’agriculture, de foresterie, d’écologie végétale et de bioénergies. Chercheur à l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) et à la Station de Recherches Forestières au Maroc de 1967 à 1981, il devient ensuite responsable du programme "Filière Bois" à l’Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie (AFME) de 1982 à 1987. Il rejoint alors en tant que chargé de mission le Ministère de la Coopération, où il travaille sur la valorisation des biomasses, le développement durable, la lutte contre la désertification, etc. La problématique climat prend ensuite une place croissante dans ses activités. Il d’abord prend part, dans le cadre du Groupe Interministériel sur l’Effet de Serre (GIES) mis en place par le le Premier ministre Michel Rocard en 1989 et présidé par l’ingénieur général des Mines Yves Martin, à la rédaction du premier "Programme d’action contre l’effet de serre" français. Il fait ensuite partie de la délégation française impliquée dans la négociation de la future Convention des Nations Unies sur le changement climatique (février 1991 à mai 1992), tout en participant depuis 1990 aux travaux du Groupe Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC). En 1998, il intègre la Mission Interministérielle de l’Effet de Serre (MIES), en tant que chargé de mission, poste qu’il occupera jusqu’en 2003. Auteur de nombreuses publications, il est désormais directeur de recherches à l’INRA, où il se consacre aux biomasses et à leurs produits dérivés (bioénergies, bioproduits, carbone du sol, etc.) et à leur rôle passé, présent et futur en matière de développement et d’environnement.

    [rédaction biographie : mars 2008]

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  • Aurélien Boutaud

    Aurélien Boutaud est environnementaliste, consultant indépendant et chargé de cours dans plusieurs universités et écoles d’ingénieurs. Il est notamment l’auteur d’une thèse de doctorat intitulée « Le développement durable : penser le changement ou changer le pansement ? » et d’un ouvrage sur l’empreinte écologique (La Découverte, 2009 - en collaboration avec Natacha Gondran, également membre de Global Chance).

    [rédaction biographie : juillet 2013]

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  • Béatrice Quenault

    Béatrice Quenault est docteur en économie de l’environnement et maître de conférence en économie à l’Université Rennes 2. Du programme Écodev (CNRS, 1999) au Centre de Recherche en Sciences Sociales – Laboratoire d’économie et sciences sociales de Rennes (CRESS-Lessor, depuis 2002), en passant par la direction de la recherche du Groupe HEC (1999-2000) et le Centre de Recherche et d’Études Interdisciplinaires sur le Développement Durable (Université de Technologie de Troyes, 2001-2002), ses activités de recherche ont porté sur les dimensions internationales de la question climatique : impact de la globalisation des échanges commerciaux dans le cadre de l’OMC, gouvernance écologique mondiale, enjeux Nord-Sud de la lutte contre les changements climatiques, etc. Elle a par ailleurs été experte et chargée de mission auprès de la Mission Interministérielle de l’Effet de Serre (MIES) de 1999 à 2001. Elle est l’auteur de nombreuses publications, dont, pour se limiter aux années récentes, Le financement international du développement durable : le cas de la mobilisation contre les changements climatiques (avec André Meunié, Revue Tiers-Monde, n°192, octobre-décembre 2007, Éd. Armand Colin) ou Protocole de Kyoto et gouvernance écologique mondiale : enjeux et perspectives des engagements post-2012 (Mondes en Développement, vol. 34, n°136, 2006/4, Éditions De Boeck Université).

    [rédaction biographie : juin 2008]

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  • Benjamin Dessus

    Benjamin Dessus est décédé le 6 octobre 2019. Ingénieur et économiste, il avait débuté sa carrière aux laboratoires de Marcoussis dans le domaine l’électronique quantique et des lasers avant de rejoindre les Études et Recherches d’EDF pour y monter un laboratoire de métrologie optique. En 1982, à la création de l’AFME (Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie, devenue ADEME), il avait pris la direction des services techniques de cette agence, qu’il devra quitter en 1987 pour rejoindre le CNRS où il assumera jusqu’en 2001 la direction de plusieurs programmes interdisciplinaires de recherche (PIRSEM, Ecotech, ECODEV) consacrés aux problèmes d’énergie et d’environnement. Parallèlement, il contribuera de manière décisive à la formulation de la stratégie climat du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) – dont il fut membre du Scientific and Technical Advisory Pannel (alors présidé par Robert Watson) de 1991 à 1994 – avant de présider le conseil scientifique et technique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) de 1994 à 2003. Spécialiste reconnu des questions énergétiques et en particulier du nucléaire (rapport Charpin-Dessus-Pellat relatif à l’Étude économique prospective de la filière électrique nucléaire en juillet 2000), Benjamin Dessus a publié de nombreux ouvrages accessibles au grand public : Stratégies énergétiques pour un développement durable (Éditions Charles Léopold Mayer, 1993) ; Atlas des énergies pour un monde vivable (Éditions Syros, 1994) ; Pas de gabegie pour l’énergie (Éditions de l’Aube / Éditions Charles Léopold Mayer, 1994) ; Énergie : un enjeu planétaire (Éditions Belin, 1996) ; L’énergie solaire (avec François Pharabod, Collection Que sais-je ? PUF, 1996) ; So Watt ? L’énergie, une affaire de citoyen (avec Hélène Gassin, Édition de L’Aube, 2004) ; En finir avec le nucléaire. Pourquoi et comment (avec Bernard Laponche, Édition du Seuil, Collection Sciences, 2011) ; Déchiffrer l’énergie (Édition Belin, 2014).

    [rédaction biographie : mars 2008 / mise à jour partielle : octobre 2014, octobre 2019]

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  • Bernard Devin

    Bernard Devin possède une expérience de plus de 40 années dans le domaine du développement de l’Énergie Solaire, débutant au Congrès solaire de la FAO de 1961. Chercheur au CEA, il y a mis en place une équipe de modélisation et d’essais de systèmes solaires thermiques et thermodynamiques dans les années 70. Son expérience avec les pays en développement débute en 1975 avec le programme solaire Franco-Égyptien qui a abouti à la mise en place d’une Joint-Venture industrielle de chauffe eau solaires. En 1980, on lui confie la responsabilité de la coopération internationale au Commissariat à l’Énergie Solaire (COMES), puis à l’Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie (AFME) et à l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME). À son actif, le développement d’accords avec la Tunisie, l’Équateur, la Chine, l’Inde, l’espace latino-américain, mais aussi des réalisations pilotes en Afrique et le programme PPER au Maroc. À partir de 1986, il se spécialise dans les questions de développement, dans le cadre de l’aide bilatérale française, du Programme des Nations Unies pour le Développement et de la Banque Mondiale (séminaire de Marrakech en 1995 sur le changement d’échelle dans l’électrification rurale décentralisée). Sur proposition française, il a été élu membre du comité d’expert des Nations Unies en 1994 puis au Comité de l’Énergie et des Ressources Naturelles pour le Développement (CENDR) qui lui a succédé en 1999. Ce comité a fait la proposition que la question « énergie » fasse désormais l’objet de la Commission du Développement Durable des Nations Unies (CDD). Il a piloté la préparation des propositions européennes lors de la Présidence Française de l’Union qui a précédé la CDD 9 de 2001.

    [rédaction biographie : mars 2008]

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  • Bernard Laponche

    Polytechnicien, Docteur ès sciences et en économie de l’énergie, Bernard Laponche a été ingénieur au Commissariat à l’énergie atomique (CEA), responsable syndical à la CFDT, puis directeur général de l’Agence Française pour la Maîtrise de l’Énergie (AFME) dans les années 80. Co-fondateur avec Florence Rosenstiel et directeur du bureau d’étude ICE (International Conseil Energie) de 1988 à 1998, il a été conseiller pour l’énergie et la sûreté nucléaire auprès de la Ministre de l’aménagement du territoire et de l’environnement Dominique Voynet en 1998 et 1999. Aujourd’hui consultant international en politiques et en maîtrise de l’énergie, il a exercé et exerce ses activités en France et au niveau international, notamment dans les pays d’Europe centrale et orientale et de la CEI et dans les pays du Maghreb, en particulier dans le cadre de la coopération internationale de l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME) et de l’Agence Française de Développement (AFD). Il est l’auteur ou le co-auteur de plusieurs ouvrages relatifs à la question énergétique, tels que Maîtrise de l’énergie pour un monde vivable (avec Bernard Jamet, Michel Colombier et Sophie Attali, Éditions ICE, 1997), Maîtriser la consommation d’énergie (Éditions Le Pommier, 2004) ou Cette énergie qui nous manque (Cosmopolitiques n°9, en collaboration, Éditions Apogée, 2005)... Il a également publié, avec Benjamin Dessus et après la catastrophe de Fukushima, l’ouvrage En finir avec le nucléaire. Pourquoi et comment (Édition du Seuil, Collection Sciences, 2011).

    [rédaction biographie : mars 2008] [mise à jour partielle : novembre 2011]

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  • Bertrand Château

    B. Château est spécialisé de longue date sur les études prospectives de la demande énergétique et les études relatives à l’efficacité énergétique. A ce titre, il est co-fondateur de la méthode et des modèles MEDEE avec B. Lapillonne, puis des bases DATAMED et ODYSSEE.

    Il a fondé le bureau d’études et de recherche Enerdata sas en 1991, dont il a assuré la présidence et la direction générale jusqu’à son départ à la retraite en 2013. Auparavant, il a assuré la direction du service économique de l’AFME (1989-1990). De 1986 à 1988, il était Professeur à l’Asian Institute of Technology à Bangkok, mandaté par le Ministère des Affaires Etrangères, et consultant des Nations-Unies (PNUD) pour le Programme Régional de Développement Energétique. De 1973 à 1985, il a été chercheur à l’Institut Economique et Juridique de l’Energie.

    Bertrand Château a coordonné le travail d’Enerdata pour l’ensemble des prévisions énergétiques officielles de la France de 1991 à 2013, pour l’essentiel de sa recherche prospective sur l’énergie à très long terme (programme VLEEM, Commission Européenne, FP5 et FP6), la transition énergétique post-carbone (programme PACT, Commission Européenne, FP7) et les scénarios de mobilité durable (OCDE, PREDIT).

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  • Bertrand Thuillier

    Bertrand THUILLIER est Ingénieur Agronome, diplômé de l’Institut National Agronomique Paris-Grignon (INA-PG), ancien élève de l’Asian Institute of Management de Manille aux Philippines, et docteur ès Sciences en biologie de l’Université de Reims.

    Après avoir travaillé dans le secteur militaire, puis dans l’industrie agro-alimentaire au sein d’un centre de recherches pendant trois ans, il a intégré dans ce même groupe des fonctions de responsable de la coordination industrielle pour gérer les questions de contrôle qualité, de production, et de logistique ; il a eu également à mettre en place des plans d’assurance qualité en Europe, essentiellement en Italie, Pays-Bas, Allemagne, Suisse et Espagne.
    Maintenant, il dirige sa propre société de conseils et d’informatique pour les secteurs alimentaires et cosmétiques dans le champ du développement de nouveaux produits et de l’évaluation de produits ; il enseigne au sein de différentes structures universitaires l’évaluation sensorielle, et particulièrement les aspects méthodologiques et les statistiques correspondantes. Il est également professeur associé à Polytech Lille au sein de l’université Lille I.

    Concernant les questions d’énergie, il a été un des premiers experts indépendants à mettre en évidence de manière très détaillée et fouillée en 2012 les failles du projet Cigéo en France en pointant en particulier les risques d’incendies, et les faiblesses dans la conception du projet d’enfouissement français à Bure – Tous ces éléments mentionnés ont d’ailleurs été rappelés en 2017 par l’IRSN dans son Dossier d’Options de Sûreté.

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  • Carine Barbier

    Titulaire d’un DESS Économie et politique de l’énergie (Université Paris X Nanterre), Carine Barbier est spécialiste des questions prospectives de long terme dans le champ Énergie / changement climatique et de leurs implications en terme de politiques publiques. Après avoir été chargée d’études sur le thème de l’électrification rurale en Afrique au sein du Groupe de Recherche et d’Échanges Technologiques (GRET), une association de coopération internationale, elle est entrée en 1992 au CNRS. Elle y a fait partie de plusieurs programmes interdisciplinaires de recherche successifs (PIRSEM, Écotech et Écodev), où elle a travaillé sur la maîtrise de l’énergie et les énergies renouvelables, en particulier dans le cadre du Club d’Ingénierie Prospective Énergie et Environnement (CLIP). En 2002, elle a été mise à disposition de l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI), en tant que chargée d’études Villes et énergie. Axée sur les pays en développement, sa mission au sein de l’IDDRI s’est structurée autour de deux thèmes principaux : Énergie et changement climatique / Services essentiels en milieu urbain. À ce titre, elle a coordonné plusieurs projets relatifs à la problématique de l’impact des choix d’infrastructures et de développement urbain sur l’environnement global et publié un certain nombre de publications sur ce thème.

    [rédaction biographie : juin 2011]

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  • Chiara Pignatelli Voir les articles
  • Christine Fassert

    Christine Fassert est socio-anthropologue, elle a soutenu sa thèse de doctorat au sein du CETCOPRA sous la direction d’Alain Gras et de Sophie Poirot-Delpech à Paris 1 Sorbonne.

    Elle s’intéresse aux stratégies politiques et institutionnelles de la gestion des risques et à leurs conséquences sur les populations et les environnements, et notamment aux processus de production de connaissances et au rôle de la science. Elle est membre depuis 2018 du Science and Democracy Network (Harvard Business School).

    De 2012 à 2020, elle a coordonné au sein de l’IRSN un programme de recherche sur les conséquences sociales et politiques de l’accident nucléaire de Fukushima au Japon. L’enquête de terrain, réalisée en partenariat avec le Medialab de Sciences Po (Reiko Hasegawa) et l’université Tokyo Tech (Masashi Shirabe) ainsi qu’avec la doctorante Rina Kojima (LATTS) a permis de rassembler un corpus important d’entretiens et d’observations dans la Préfecture de Fukushima, lors d’une dizaine de missions. Il s’agissait d’étudier l’impact pour les habitants de l’accident, mais aussi d’explorer l’articulation entre la définition d’une politique de gestion des conséquences de l’accident au niveau national et sa déclinaison dans différentes communes de la Préfecture de Fukushima. Le rôle des ONGs et les conflits et mobilisations liés à la politique post-accidentelle au Japon ont également été étudiés à travers la participation à plusieurs conférences citoyennes et actions locales de mesure de la radioactivité.

    En tant que chercheure-associée au CETCOPRA (Paris 1 Sorbonne), elle a participé en 2017 au projet Nuclear Governance after Hiroshima. Atoms for War and Peace in Japan, France, and the United States 1945-1970.

    Au sein du projet AGORAS, (projet ANR multipartenaires dirigé par l’Ecole des Mines de Nantes), en tant que responsable de l’action gouvernance des risques, elle a mené une enquête auprès des « contre experts » du nucléaire en s’intéressant notamment aux différences entre expertise issue de la sphère nucléaire et contre expertise indépendante.

    En mission de recherche depuis Janvier 2022 au LATTS (Université Gustave Eiffel), ses travaux portent actuellement sur les redéfinitions conceptuelles des risques et des crises à l’aune des bouleversements dus au changement climatique et aux « risques combinés », et explorent notamment les vulnérabilités spécifiques des infrastructures.
    Elle enseigne la sociologie des risques à Paris 1 Sorbonne.
    Elle s’intéresse enfin au rôle de la littérature dans les figurations des risques et des catastrophes.

    Publications récentes

    Choses qui se passent après l’accident nucléaire. La montagne magique de Genyû Sôkyû. https://www.tokyo-time-table.com/christine-fassert-fukushima

    L’accident nucléaire de Fukushima, enjeux et contestations. Christine Fassert.
    https://www.radioprotection.org/articles/radiopro/full_html/2020/01/radiopro200005/radiopro200005.html

    From Risk Communication to Participatory Radiation Risk Assessment Masashi Shirabe, Christine Fassert, Hasegawa.
    https://i.unu.edu/media/ias.unu.edu-en/news/12850/FGC-WP-21-FINAL.pdf

    Living in/with contaminated territories : an STS perspective. C. Fassert. Technoscienzia, 2017.
    https://www.researchgate.net/publication/324482801_Living_inwith_contaminated_territories_an_STS_perspective

    The 3/11 accident and its social consequences. C. Fassert and R. Hasegawa.
    https://www.irsn.fr/FR/connaissances/Installations_nucleaires/Les-accidents-nucleaires/accident-fukushima-2011/fukushima-2019/Documents/IRSN-Report-2019-00178_Shinrai-Research-Project_032019.pdf

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  • Christophe Millin Voir les articles
  • Claire Weill

    Docteur en physique, Claire Weill est ancienne élève de l’École Normale Supérieure et ingénieur en chef des ponts et chaussées. Elle a mené pendant quinze ans des activités de recherche expérimentale et d’enseignement en physique de la matière condensée. En 1999, elle a rejoint la Mission Interministérielle de l’Effet de Serre (MIES) pour trois ans. Elle est aujourd’hui chargée du thème "Risques, précaution et chimie" à l’Institut du Développment Durable et des Relations Internationales (IDDRI). Ses travaux portent sur les relations entre la science et la politique dans un contexte d’incertitude scientifique, notamment dans le domaine du changement climatique, de la chimie et des nanotechnologies, et sur les principaux défis auxquels le secteur de la chimie est confronté à l’échelon international. Au nombre de ses publications récentes, Progresser dans la mise en oeuvre de la précaution : le rôle de l’expertise (Éd. IDDRI, Idées pour le débat, n°1/2008) et Les citoyens face aux risques (Éd. IDDRI, Idées pour le débat, n°06/2007).

    [rédaction biographie : mars 2008]

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  • Claude Allègre

    Claude Allègre, né le 31 mars 1937 à Paris, est un géochimiste et un homme politique français. Ses travaux scientifiques et sa carrière de chercheur ont notamment été récompensés par le prix Crafoord en 1986 et la médaille d’or du CNRS en 1994. Il est membre de l’Académie des sciences. Il a publié de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique et pris des positions publiques sur les thèmes de l’université française et de la recherche, notamment lorsqu’il fut ministre de l’Éducation nationale, de la Recherche et de la Technologie dans le gouvernement Lionel Jospin de 1997 à 2000.

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  • Denis Chamonin

    Denis Chamonin est ingénieur-conseil énergie-environnement. Après avoir travaillé de 1972 à 1979 comme ingénieur électronicien du CEA (Commissariat à l’énergie atomique) à Cadarache, où il se consacre à l’étude et à l’installation du système de contrôle commande du réacteur nucléaire expérimental CAP, il devient au début des années 80 responsable technique d’une PME spécialisée dans le solaire thermique. Responsable de la commission énergie du PSU de 1977 à 1984, il entre en 1983 à la délégation régionale Ile de France de l’AFME (Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie) en tant que responsable des secteurs habitat/tertiaire et collectivités locales, avant de rejoindre en 1988 comme chargé d’études l’Institut d’évaluations des stratégies énergétiques et environnementales en Europe (INESTENE), où il réalisera entre autres une « Analyse comparative des impacts économiques du site nucléaire de Fessenheim et des actions de maîtrise de l’énergie en Alsace entre 1976 et 1988 » (avec Pierre Radanne, Mycle Schneider et Danielle Banneyx). En 1991, il devient directeur technique d’un bureau d’étude spécialisé dans l’étude et la programmation de travaux de maîtrise de l’énergie dans le secteur tertiaire, avant de s’établir à partir de 1995 comme ingénieur-conseil indépendant dans le domaine de la maîtrise de la demande de l’énergie et de l’environnement. À ce titre, il sera missionné par l’ADEME, EDF Internationale, la Banque Mondiale, la Direction de l’énergie de l’Union européenne, etc., mais aussi par des collectivités territoriales et des parcs naturels régionaux ainsi que par des associations comme Électriciens sans frontières ou Sortir du Nucléaire, tout en assurant des activités d’enseignement (École polytechnique féminine de Sceaux) et des conférences sur les problématiques énergétiques.

    [rédaction biographie : octobre 2012]

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  • Denis Sieffert

    Ancien directeur de la publication de Politis, spécialiste du conflit israélo-palestinien, des questions sociales et du monde moyen-oriental. Proche des mouvements antilibéraux ou altermondialistes, il est aussi familier des questions écologistes et d’écologie politique.

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  • Edgar Blaustein

    Économiste, spécialiste des énergies renouvelables et de la maîtrise de l’énergie, Edgar Blaustein est actuellement consultant en politique énergétique. Initialement diplômé en mathématiques (Bachelor of Arts, Cornell University, New York), il a d’abord travaillé dans le secteur industriel en Californie, puis dans le domaine des systèmes informatiques, à Paris, au cours des années 80. Il a ensuite été Conseiller Technique Principal au sein de l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI), avant de s’orienter vers le développement durable et les énergies renouvelables. À ce titre, il a réalisé de nombreuses missions, pour l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME), pour le Ministère des Affaires Étrangères, pour le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM), mais aussi pour la Commission européenne (DG XII, DG TREN) et le Parlement européen. Entre autres publications, il a édité avec Peter Radgen Compressed Air Systems in the European Union : Energy, Emissions, Savings Potential and Policy Actions (Éd. Log_X, Stuttgart, 2000) et il est l’auteur de Overcoming institutional barriers to improved public transport : the example of the PDU (urban mobility scheme) in France (en collaboration avec E. Bouscaud, Éd. ECEEE, 2001) et de Building energy labelling in existing buildings (en collaboration G. George Henderson et K. Tillerson, Éd. ECEEE, 2001).

    [rédaction biographie : mars 2008]

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