Les auteurs

  • Jean-Luc Wingert

    Ingénieur conseil spécialisé dans les questions d’énergie et de développement, Jean-Luc Wingert est l’auteur de l’ouvrage La vie après le pétrole (Ed. Autrement 2005). Secrétaire de l’association ASPO France (Association for the Study of Peak Oil and gas), il est impliqué dans les groupes de réflexions autour du pic de production de pétrole, qu’il s’agisse d’en déterminer la date, les alternatives énergétiques ou les conséquences sur l’organisation économico-sociale. Il est fréquemment sollicité pour des conférences de sensibilisations à l’ensemble de ces problématiques. Ingénieur-Maître diplômé de la MIAGE de l’Université de Nancy II et titulaire d’un Master ECD (Étude Comparative du Développement) de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales de Paris, il est actuellement consultant indépendant pour le compte d’industriels, de financiers, d’associations et de collectivités territoriales.

    [rédaction biographie : juin 2008]

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  • Jean-Marie Brom

    Jean-Marie Brom est Docteur en physique des hautes énergies et directeur de recherche en physique nucléaire et corpusculaire au Département de Recherches Subatomiques (DRS) de Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien (IPHC, CNRS / Université de Strasbourg). Opposant précoce au programme électronucléaire français et notamment à la centrale de Fessenheim, il a rejoint dès 1976 le Groupement des scientifiques pour l’information sur l’énergie nucléaire (GSIEN) fondé en 1975 dans le prolongement de « L’Appel des 400 », initié par un groupe de jeunes physiciens nucléaires de l’Institut national de physique nucléaire et de physique des particules (IN2P3) et qui, après avoir souligné que « la politique [énergétique] actuellement menée ne tient compte ni des vrais intérêts de la population ni de ceux des générations futures, et qu’elle qualifie de scientifique un choix politique », appelait la population française « à refuser l’installation [des centrales nucléaires] tant qu’elle n’aura pas une claire conscience des risques et des conséquences. » En tant que membre du GSIEN, Jean-Marie Brom a en particulier été associé aux missions d’expertise indépendante mandatées, à l’occasion des deux dernières « visites décennales » de la centrale de Fessenheim (1999-2000 puis 2009-2010), par la Commission Locale de Surveillance (devenue à partir de 2009 « Commission Locale d’Information et de Suivi » - CLIS). Il a également en 2013 été nommé, en tant que chercheur et chargé de cours « Énergies et Développement Durable » à l’Université de Haute-Alsace mais aussi en tant que militant anti-nucléaire, au Comité de pilotage de la conférence de citoyens mise en place pour “sauver” in extremis le débat public sur le projet Cigéo (création d’un stockage réversible profond de déchets radioactifs à Bure en Meuse/Haute-Marne). Membre de de 2003 à 2013 du conseil d’administration du Réseau Sortir du Nucléaire, il a publié dans Le Monde en 2005 avec Stéphane Lhomme - alors porte-parole du Réseau - une tribune dénonçant le prix Nobel de la paix « indécent » attribué à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Après avoir été de 2001 à 2008 élu municipal d’opposition à Strasbourg avec Les Verts, Jean-Marie Brom a quitté en 2013 le mouvement Europe Écologie - Les Verts pour rejoindre Le Parti de Gauche. À ce titre et dans la perspective des élections présidentielles et législatives de 2017, il a co-animé le groupe de travail « Énergie » de La France insoumise, dont le livret-programme « 100% Énergies Renouvelables en 2050 », face au manque d’ambitions et de moyens mis en œuvre dans le cadre de la loi de transition énergétique, préconise une sortie rapide du nucléaire, incluant l’abandon du « grand carénage », des EPR de Flamanville et d’Hinkley Point, mais aussi du projet Cigéo.

    [rédaction biographie : juillet 2017]

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  • Jean-Paul Schapira Voir les articles
  • Jean-Philippe Thomas

    Jean-Philippe Thomas, docteur d’État en sciences économiques, coordonne actuellement le programme « Énergie, Environnement, Développement » d’ENDA Tiers Monde, ONG internationale basée à Dakar (Sénégal) avec 14 antennes en Amérique latine, Asie et Afrique. À ENDA depuis 1990 (excepté en 1999-2000, où il opère au Cameroun dans le cadre d’un projet MAE sur la recherche universitaire), il a participé à la coordination de nombreux programmes d’éco développement : Programme ECODEV Coopération (CNRS) sur l’identification et la formulation de projets, Réseau Africain Biomasse Energie pour le Développement et l’Environnement (RABEDE), Programme d’appui aux pays les moins avancées pour la mise en œuvre des Programmes d’action Nationaux pour l’Adaptation (PANA), programme Climat et Développement & Climat en Afrique de l’ouest, etc. Il a par ailleurs travaillé, toujours au sein d’ENDA, sur le renforcement des capacités pour la mise en œuvre du MDP en Afrique, et, plus globalement, sur les activités de mise en oeuvre de la Convention sur le Climat dans les pays en développement, en synergie avec les autres conventions issues de Rio : renforcement des capacités, recherche/action, animation de réseaux publications, etc. Avant 1990, Il a successivement enseigné (Maître de Conférences) aux Universités du Maine (Direction de l’IUT Gestion 1977-1982), de Paris XI-Orsay (1982-1985) et Paris V-René Descartes (1985-1990) dans un champ couvrant, en particulier, l’économie industrielle, l’économétrie, l’analyse des systèmes organisationnels.

    [rédaction biographie : juin 2008]

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  • Jean-Pierre Orfeuil Voir les articles
  • Jérôme Santolini

    Jérôme Santolini est biochimiste, directeur de recherche au CEA-Saclay et responsable du Laboratoire Stress Oxydant et Détoxication. Très engagé sur les problématiques de Santé Environnementale (plastiques alimentaires, nanoparticules et additifs nitrés), Jérôme réfléchit depuis plusieurs années sur les questions de relations entre sciences, société et politique.

    Cofondateur de Cantine Sans Plastique, il est membre de l’Atelier Bordelais d’Ecologie Politique et administrateur de Sciences Citoyennes et Avicenn.

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  • José Lopez Voir les articles
  • Julie Chapuis

    Docteure en sciences politiques de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Julie Chapuis a travaillé sur les enjeux politiques et sociaux au Moyen-Orient et plus particulièrement sur le système de domination du Hezbollah au Liban, auquel elle a consacré de nombreuses publications. Dans le cadre de ces recherches, elle a participé à la création du Cercle des chercheurs sur le Moyen-Orient, une association dont l’objectif est de valoriser les travaux de recherches autour de projets collectifs initiés par les jeunes chercheur.e.s et de favoriser l’interdisciplinarité. Après avoir assumé plusieurs fonctions au sein de cette association (vice-présidente, secrétaire générale, responsable communication et responsable éditoriale), elle rejoint le CNRS puis l’enseignement supérieur.

    Bénévole à la radio libre Fréquence Paris plurielle, elle en devient salariée et y anime pendant plus de 3 ans, des cycles d’émissions et des émissions spéciales sur les luttes sociales en France et la solidarité internationale, ainsi qu’une émission quotidienne, l’agenda des luttes, dédiée à relayer les informations et rendez-vous militants et culturels en région parisienne, et à mettre en valeur les organisations (collectifs, associations, syndicats etc.) et leurs actions au travers d’interviews. Elle est aujourd’hui chargée de renforcer temporairement la communication de l’association Global Chance.

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  • Kenya Tillerson

    Kenya Tillerson est diplômée en communication et a plus de dix années d’expérience dans la définition, la mise en œuvre et le suivi de programmes d’efficacité énergétique en France et à l’international, en particulier en ce qui concerne les aspects institutionnels et organisationnels, l’animation, la communication et la formation. Elle a travaillé au sein du Département de l’Action Européenne et Internationale de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME, 1994-1995), en tant qu’assistante du chef de zone « Europe centrale et orientale / pays de la Communauté des États Indépendants ». Elle a ensuite rejoint le bureau d’études ICE (International Conseil Energie) comme chargée des activités d’information et de communication. À ce titre, elle a par exemple participé à l’étude stratégique « Comment contribuer à l’échelle régionale à la lutte contre le changement climatique » pour le Conseil Régional Nord-Pas de Calais puis animé une mission de définition d’instruments et d’événements de formation, de concertation et de sensibilisation afin d’accompagner la mise en place du Programme Régional de Lutte contre le Changement Climatique en Nord Pas-de-Calais. Elle a également été co-directrice de conférence des quatre dernières éditions de l’université d’été bisannuelle du European Council for an Energy Efficient Economy, l’association européenne pour une économie efficace en énergie.

    [rédaction biographie : juin 2008]

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  • Laurence Tubiana

    Laurence Tubiana est diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris (Sciences Po) et docteur en sciences économiques de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Entrée en 1976 à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), dont elle deviendra directrice du laboratoire d’Économie Internationale, elle a également été enseignante à l’École nationale supérieure d’agronomie (ENSAM - désormais « SupAgro »), ainsi qu’à l’École doctorale de la Faculté de Sciences Économiques de Montpellier. Parallèlement à ses activités universitaires et de recherche, elle a fondé en 1984 Solagral (Solidarités Agricoles et Alimentaires), association de réflexion sur les questions Nord-Sud qui lancera en 1991 la revue bimestrielle Le Courrier de la planète. Au cours de cette période, Laurence Tubiana a également été enseignante à l’Université Autonome de Mexico (1992-1995) tout en intervenant comme consultante auprès d’institutions telles que la Banque Mondiale, la CNUCED, la Commission européenne, la Coalition Mondiale pour l’Afrique, la FAO ou le PNUD, mais aussi comme représentante élue des ONG européennes auprès de la Banque Mondiale et de la Communauté Européenne. Après la dissolution de l’Assemblée nationale en 1997 et l’arrivée au pouvoir de la « gauche plurielle », Laurence Tubiana est devenue chargée de mission puis conseillère sur les questions d’environnement mondial auprès du Premier ministre Lionel Jospin, tout en assumant la fonction de chef de la délégation française dans le cadre des négociations internationales sur le changement climatique et sur la biodiversité. Membre du Comité scientifique et technique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (1997-1999) puis du Conseil d’Analyse Économique (1999-2001), elle a fondé en 2002 l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI) dont elle assure depuis la direction. En 2003, elle est nommée directrice de la Chaire Développement Durable mise en place par Sciences Po Paris, tout en prenant la responsabilité scientifique de plusieurs Masters créés à Sciences Po dans le cadre de ce qui deviendra en 2007 la Paris School of International Affairs (PSIA). Laurence Tubiana, qui codirige par ailleurs la publication depuis 2007 de l’Annuel du développement durable - Regards sur la Terre, a participé cette même année au Grenelle de l’environnement en tant que co-présidente du groupe de travail « Adopter des modes de production et de consommation durables », avant de se voir confier en 2009-2010 le rôle de chef de délégation adjointe pour la négociation climat ainsi que la mise en place d’une « Direction des biens publics mondiaux » au sein du ministère des Affaires étrangères et européennes. Très fortement impliquée de 2012 à 2014 dans le Débat national sur la transition énergétique, dont elle a été la « facilitatrice » officielle, d’abord au sein du « Comité de pilotage du débat » puis à la présidence d’une commission spécialisée dédiée à la préparation et au suivi du projet de loi sur la transition énergétique, Laurence Tubiana a par ailleurs été nommée présidente du Conseil d’administration de l’Agence française de développement (AFD) en juillet 2013, puis, en octobre de la même année, membre du Conseil consultatif scientifique de l’ONU. En tant que spécialiste - aux nombreuses publications [liste partielle : période IDDRI - ndr] - des questions d’environnement global, notamment dans le domaine du changement climatique et de la biodiversité, Laurence Tubiana est depuis 2012 Professor of International Affairs à l’université de Columbia (New York) et a été ou est membre de divers conseils scientifiques, en France comme à l’étranger : Département d’Économie de l’INRA (1995-1999), Institut Universitaire d’Études sur le Développement (Genève, 1995-1999), Centre d’études et prospectives d’informations internationales (2002-2004), China Council for International Cooperation on Environment and Development (depuis 2002), India Council for Sustainable Development (depuis 2007), Institut de Recherche pour le Développement et Fondation de l’Écologie Politique (depuis 2012), Strategy Advisory Board of the Institute for Advanced Sustainability Studies (Allemagne, depuis 2012), etc.

    [rédaction biographie : mars 2008] [mise à jour : avril 2014]

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  • Loïc Chappoz

    Loïc Chappoz est pilote de ligne depuis 2004. Préoccupé par le manque d’efficacité de l’aviation civile, il crée l’Association pour le développement durable dans l’aviation civile (ADDAC) en 2006. Cette ONG indépendante rassemblait des professionnels de l’aviation civile et avait pour but de diminuer les consommations de carburant en optimisant l’utilisation des infrastructures existantes. En 2009, il entame un changement de trajectoire professionnelle et débute un master en environnement et développement durable à Sciences Po, durant lequel il s’intéresse plus particulièrement aux questions de politiques climatiques et énergétiques. En 2011, à l’occasion d’un stage à l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI), il conduit une comparaison des politiques d’efficacité énergétique allemandes et françaises, publiée dans le numéro 30 des cahiers de Global Chance. Il a repris mi-2011 son poste de pilote tout en entamant des activités de conseil en efficacité énergétique.

    [rédaction biographie : octobre 2012]

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  • Manon Besnard Voir les articles
  • Marie Ghis Malfilatre

    Marie Ghis Malfilatre est sociologue, postdoctorante INSERM (GISCOP 84 – IRIS) et chercheure associée au CEMS (EHESS). Sa thèse étudie les mobilisations contre les risques du travail dans l’industrie nucléaire en France entre 1968 et 2018. L’enquête se focalise sur deux séquences impulsées respectivement depuis le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et l’entreprise Électricité de France (EDF). Parmi ses publications récentes : « The impossible confinement of nuclear work : Professional and family experiences of subcontracted workers exposed to radioactivity », Travail et emploi, numéro spécial, 2017, p. 103-125 ; « La CGT face au problème de la sous-traitance nucléaire. Le cas de la mobilisation de Chinon (1987-1997) », Sociologie du travail [en ligne], vol. 59, no 1, janvier-mars 2017.
    Sa thèse a été soutenue le 13 décembre 2018. Plus d’information ici : http://cems.ehess.fr/index.php?4265

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  • Marie-Christine Blandin

    Marie-Christine Blandin est une personnalité politique française. Elle a été sénatrice du Nord de 1995 à 2017 et présidente de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat pendant plusieurs années. Elle est également engagée dans des causes environnementales et culturelles, notamment en tant que présidente d’honneur du festival international du film d’environnement.

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  • Marie-Christine Zelem

    Marie-Christine Zelem, sociologue, est docteur ès Lettres et Sciences Humaines (Université Paris X). Membre depuis 1993 du Centre d’Étude et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir (CERTOP, UMR associée à l’Université Toulouse II - Le Mirail et au CNRS), ses activités de recherche portent sur l’action publique environnementale (énergie, eau, forêt) et ses instruments, sur la diffusion de l’innovation et le transfert des techniques, sur la réception des politiques publiques et le changement social, etc. Elle est à ce titre l’auteur de très nombreuses publications, tout en assumant diverses responsabilités scientifiques et pédagogiques. Elle est ainsi membre du conseil scientifique du programme « Gestion et impacts du changement climatique » du Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de l’Aménagement du territoire, et co-responsable du groupe « Politiques Environnementales et Pratiques Sociales » au CERTOP. Enseignante en sociologie et en ethnologie à l’Université Toulouse 2, elle est aussi responsable du Master II « Gestion Sociale de l’Environnement - Valorisation des Ressources Territoriales » du Centre Universitaire de Formation et de Recherche Jean-François Champollion d’Albi. Régulièrement impliquée dans l’organisation de manifestations scientifiques (à l’image du colloque sur « L’Éducation au Développement Durable de l’école au campus : enjeux pédagogiques et pratiques sociales dans les établissements d’enseignement » -Albi, 25-26-27 juin 2008), elle est par ailleurs membre de la Société d’Écologie Humaine (SEH) et de l’Association Francophone pour le Savoir (ACFAS).

    [rédaction biographie : juin 2008]

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  • Martine Barrère

    "Populariser les sciences et les techniques est mon métier depuis 20 ans. C’est aussi ma passion" écrivait récemment notre amie Martine Barrère, disparue prématurement, le 30 septembre 1995, dans sa cinquante quatrième année. Journaliste scientifique, Martine Barrère a joué un rôle essentiel dans la définition de Science Tribune lorsque cette revue n’était qu’un projet.

    Physicienne de formation, elle a débuté sa carrière au Commissariat à l’Energie Atomique, avant de devenir enseignante au Sénégal, puis à la faculté d’Orléans. En 1971, elle rejoint la rédaction de La Recherche où elle est nommée chef de rubrique. Plus préoccupée par l’explication des enjeux de la science que par la vulgarisation proprement dite de ses résultats, elle anime et développe une rubrique "Science et politique" qui contribuera au succès et à la notoriété du journal. Elle réalise de nombreuses enquêtes, au sens noble du journalisme, notamment sur l’affaire du volcan de la Soufrière, sur le nucléaire, sur les tests de dépistage du sida, sur la fraude scientifique, sur la science en Europe et dans les pays en voie de développement. De 1979 à 1981, elle préside l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information (AJSPI). En 1989, elle devient conseillère éditoriale de La Recherche, revue qu’elle est contrainte de quitter en décembre 1990 à la suite d’un désaccord avec la nouvelle direction.

    Devenue journaliste indépendante, elle travaille pour de nombreux médias, notamment le Monde et le Monde Diplomatique. Elle multiplie les collaborations avec divers organismes, les Communautés européennes, le CNRS, la Cité des Sciences en particulier. Elle enseigne le journalisme scientifique à l’université Paris VII. A l’occasion de la conférence de Rio, elle coordonne un ouvrage collectif, "Terre, patrimoine commun" (éditions La Découverte), consacré aux enjeux de l’environnement et du développement. A la suite du fameux "appel de Heidelberg" lancé a Rio par des scientifiques décidés à défendre une vision farouchement positiviste du "progrès", elle organise sur place un contre-appel et, quelques mois plus tard, un débat intitulé "Vous avez-dit progrès ?" au sein de l’AITEC (Association internationale des techniciens, experts et chercheurs). Martine Barrère était également membre des associations 4D (Dossiers et débats pour le développement durable), Global Chance et CEDETIM (Centre d’études et d’initiatives de solidarité internationale). Elle venait d’être nommée présidente de la toute jeune association "Forum Plutonium".

    Toute son action a été guidée par ces deux mots qui étaient, pour elle, indissociables : science et société.

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  • Mathieu Eisinger Voir les articles
  • Mathieu Richard Voir les articles
  • Michel Colombier

    Michel Colombier, ingénieur agronome, est titulaire d’une thèse d’économie sur l’électrification rurale en France. Il a travaillé au CEETA (Centro des Estudos em Economia da Energia, dos Transportes e do Ambiante - Portugal), avant de rejoindre l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), où il a été en charge des relations avec l’Europe centrale jusqu’en 1992. Il devient alors conseiller auprès du Ministre délégué à l’énergie, fonction au titre de laquelle il participe, entre autres responsabilités, au processus interministériel d’élaboration d’un « programme français de lutte contre l’effet de serre ». Il travaille ensuite au sein du bureau d’études ICE (International Conseil Energie), dont il prend la direction en 1997. Depuis 2001, Il est directeur scientifique et coordonnateur des programmes sur le climat à l’Institut du Développement Durable et des Relations Internationales (IDDRI), dont il est l’un des fondateurs. Ses compétences et son expérience en matière d’énergie et de climat lui ont par ailleurs valu d’être nommé au conseil scientifique du Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM) de 1997 à 2007 et sollicité pour des activités d’enseignement au sein de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS, Paris), de l’Institut National des Sciences et Techniques Nucléaires (INSTN, Saclay), de l’Institut d’Économie et de Politique de l’Énergie (IEPE, Grenoble), etc. Il est l’auteur de nombreuses publications sur l’énergie et le climat, dont, au cours de ces dernières années, Le développement dans les négociations climat (avec Hubert Kieken et Mustapha Kleiche, in « Regards sur la terre 2007 », Éd. Les presses de Sciences Po, 2007), Emissions trading under the Kyoto Protocol : How far from the ideal ? (avec Richard Baron, in « Climate Change and Carbon Markets : A Handbook of Emissions Reduction Mechanisms », Farhana Yamin, Earthscan, 2005), et Construire l’action collective sur le climat, entre éthique et accord coopératif, in « Éthique, énergie et développement durable », Liaison Énergie Francophonie n°62, Éd. IEPF, 2004).

    [rédaction biographie : mars 2008]

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  • Michel Labrousse

    Michel Labrousse est ingénieur des Arts et Métiers. Sa carrière professionnelle débute en 1966 au Commissariat à l’Énergie Atomique, où il est en charge de la conduite physique de réacteurs expérimentaux. Il prépare la mise en route d’un réacteur expérimental au Chili puis se consacre à la sûreté des réacteurs de production électrique et à la conception d’un réacteur de production de chaleur à basse température. En 1983 il rejoint l’AFME (Agence Française de la Maîtrise de l’Énergie) nouvellement créée, dont il sera le chef du service économique, contribuant à la définition de la stratégie nationale de maîtrise de l’énergie par la réalisation d’études économiques, d’enquêtes et de travaux d’évaluation. Co-fondateur en 1988 de la société EXPLICIT, bureau d’études spécialisé dans la programmation énergétique, la définition de stratégies énergétiques, l’identification et l’évaluation de projets, il intervient alors dans de nombreuses régions en France continentale et outre-mer ainsi que dans une quarantaine de pays d’Asie, d’Amérique latine, du pourtour méditerranéen et d’Europe de l’Est. Consultant indépendant depuis 2003, il contribue à la recherche de nouvelles voies institutionnelles destinées à favoriser l’accès aux services énergétiques des populations les plus pauvres en Afrique sub-saharienne. Bénévole de l’association Electriciens sans frontières il est depuis 2017 chef du projet Café Lumière Madagascar.
    Michel Labrousse a coordonné la rédaction et l’édition de l’ouvrage collectif Le Dossier de l’Énergie consacré à l’utilisation et à la production de l’énergie (Éditions du Seuil-Paris-1984), et collabore à Liaison Énergie Francophonie, la revue de l’Institut de l’Énergie et de l’Environnement de la Francophonie (IEPF).

    [rédaction biographie : mars 2020]

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